Fils de Dirk de Villiers, organiste de l'église réformée hollandaise, et de Tina Smith, il est initié très jeune au piano, à l'orgue et au violon par ses parents, propriétaires d'un institut de musique à Wellington. Il s'initie plus tard à la clarinette et joue au sein de la fanfare de Wellington.
Il obtient son baccalauréat en 1904, un an après avoir publié sa première composition pour piano.
De 1905 à 1907, M.L. de Villiers enseigne la musique à Wepener dans l'État libre d'Orange. Il y fonde une fanfare, compose et est organiste de l'Église réformée hollandaise. Il étudie ensuite de 1908 à 1911 au séminaire de théologie à Stellenbosch, époque durant laquelle il s'intéresse et s'implique dans la défense de la langue afrikaans face à l'anglais. D'ascendance britannique mais aussi boer, il est aussi marqué par les destructions de la seconde guerre des Boers, par les efforts de reconstruction de la population, par ses amitiés, notamment avec l'ancien président Marthinus Steyn. Il devient progressivement un militant pro-Afrikaner.
De 1912 à 1918, il est révérend de l'église réformée hollandaise à la congrégation de Glen Lynden (Bedford).
De 1919 à 1921, alors qu'il est en poste à l'église réformée de Simonstown, il suit les cours de rythme et d'harmonie du professeur Henry Bell du South African College of Music.
M.L. de Villiers s'installe à Wellington dans les années 1930. Il abandonne sa charge ministérielle au sein de l'église et effectue jusqu'en 1945 de nombreux récitals, concerts et conférences à travers les écoles de musique du pays.
Récompensé et célébré durant le reste de sa vie, il meurt le à Wellington à l'âge de 91 ans.
En 1911, M.L. de Villiers épouse Jemima ( Mimie ) Susanna du Plessis avec qui il a deux filles et deux fils. L'un de ses petits-fils, Johan de Villiers, a été chef de la Chorale de l'Université de Stellenbosch tandis que l'une de ses petites-filles, Suzanne, est devenue violoniste.