Le elle prend l'habit de novice et prend comme nom en religion Marthe. Là, elle effectua toutes les tâches ancillaires qui lui étaient demandées, la ferme, le jardin, la cuisine où elle était réputée pour faire un excellent cidre.
Elle devint l'économe de confiance de mère Marie-Madeleine Postel, et aida sœur Placide Viel qui lui confiait souvent des affaires délicates à régler concernant la vie matérielle de la communauté. Elle « vécut toujours recueillie, libre dans sa tête et dans son cœur pour aimer son Seigneur ».
Elle meurt après 40 ans de vie religieuse au service de ses sœurs.
Reliques
Les reliques des trois saintes de la communauté sont conservées dans le transept nord de l'église abbatiale. Là se trouve une peinture représentant trois arbres symbolisant chacune d'entre elles :
mère Marie-Madeleine Postel : un chêne, dont elle avait la force morale, la solidité, la robustesse ;
mère Placide Viel : un tilleul, dont elle avait la douceur ;
sœur Marthe : un pommier, pas différent de tous les autres pommiers, mais débordant de fruits.
Stèle - Béatification - fête
Une stèle a été édifiée en 1937, bénie par le chanoine Canuet[1], à Percy, son village natal, au lieu-dit La Henrière.
Béatifiée le par le pape Jean-Paul II, sa fête est le . Une plaque a été apposée, après cette béatification, sur la stèle.
Sœur Marthe, une véritable Sœur de la Miséricorde faisait rayonner l'amour de Dieu autour d'elle. La très grande simplicité de sa vie n'empêchaient pas les autres sœurs de reconnaître sa véritable autorité spirituelle, a déclaré Jean-Paul II, le jour de sa béatification[2].