Bien que commençant sa carrière par la peinture aux côtés du peintre informel Jorge López Anaya, elle se tourne rapidement vers un travail sur la matière et les installations[4]. En 1963, à Paris, elle organise avec la complicité de Christo, son premier happening intitulé : La destrucción[4]. Elle y rassemble et brûle toutes ses œuvres[5].
En 2017, lors de la documenta, son Partenón de los libros, créé pour l’occasion, fait sensation[2]. Quelque 100 000 livres interdits à une période de l'Histoire[2], sont exposés sur la Friedrichsplatz de Cassel, où les Nazis en brûlèrent 2 000 au moment des autodafés de 1933 pour protester contre la censure[7]. Cette fois, les livres seront offerts au public. Marta Minujín définit cette œuvre comme « la plus grande, la plus géniale et la plus politique » de sa carrière[5].
En 2016, elle est lauréate du prix Velázquez et déclare que la récompense financière de ce prix l'aidera « continuer à créer des choses entre plus folles[10]. »
Notes et références
↑ ab et c(en) « Marta Minujín », sur www.guggenheim.org (consulté le )