Né à Fontainebleau en 1977, Mark Maggiori passe un baccalauréat ES. Il intègre ensuite une faculté d'histoire, avant de se réorienter vers l'école d'arts graphiques ESAG. Il termine le cursus en 4 ans (au lieu de 5) et termine deuxième de sa promotion (2000)[réf. nécessaire].
Mark Maggiori a fait partie de deux groupes au cours de sa vie : Tangerine[réf. nécessaire], puis Pleymo. Tangerine, groupe de rock style Led Zeppelin, est formé de Benjamin Drossard au chant, Mark Maggiori à la guitare, Léon Maggiori à la basse et Frédéric Ceraudo à la batterie[réf. nécessaire]. Le groupe dure deux ans mais ne sort aucun album[réf. nécessaire].
Puis Mark (passé entre-temps au chant) et Fred créent Pleymo avec Benoît Julliard (basse), Frank Bailleul (DJ), Erik de Villoutreys (guitare) et, un peu plus tard, Davy Portela (guitare). Pleymo sort une première démo 4 titres en 1998: Keçkispasse. Leur premier véritable album sort en 1999 sous le même nom. Le groupe signe alors chez Epic Records, sous la houlette de Laurent Clery. Leur deuxième album, Episode 2 : Medecine Cake, est un franc succès en France et au Japon. Leur troisième album, Rock, sort en 2003 et marque une évolution mélodique dans le style du groupe. Le quatrième album du groupe, Alphabet Prison, sort le . Il marque le retour aux sources métal du groupe et est enregistré avec le producteur américain Murdock.
Mark a réalisé tous les clips de Pleymo. Il a également réalisé les pochettes de tous les albums du groupe, ainsi que l'artwork, à l'exception de la pochette du premier album réalisée par Bertrand Gatignol.
2010 : Help Myself (Nous ne faisons que passer) de Gaetan Roussel
2010 : Mes défauts de Superbus (C'est également lui qui est le réalisateur des pochettes et artwork de leur best-of Happy BusDay: The Best of Superbus)
En 2005 Mark Maggiori signe avec France 2 et La Perrine un projet de série d’animation nommé Anatane : Les Enfants d’Okura, ouvertement inspiré de l’animation japonaise. Ses travaux graphiques pour cette œuvre ont fait l'objet d'un scandale dans le monde de l'animation, lorsqu'un site spécialisé, Catsuka, publie un dossier l'accusant de plagiat, notamment de décors des films de Studio Ghibli[3]. C'est lorsque le scandale surgit que Catsuka dévoile entre autres que son film de fin d'études, certaines pochettes d'album ainsi que son court-métrage "Pop" réalisé pour Pascal Obispo étaient déjà une compilation de divers manga[4]. À la suite de cette affaire de plagiat iconographique, le mot maggiorisme est parfois employé par les fans d'animé/manga comme synonyme de plagiat sur les forums Internet[5].