Mark F. Napier

Mark Francis Napier
Fonction
Membre du 25e Parlement du Royaume-Uni
25e Parlement du Royaume-Uni (d)
Roxburghshire (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
Nationalité
Activités
Père
Mère
Anne Jane Charlotte Lockwood (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Emily Jones (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Basil Napier (d)
Claude Inverness Napier (d)
Philip Henry Napier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mark Francis Napier (1852-1919) est un banquier, homme politique et homme d'affaires britannique qui fut entre autres président du conseil d'administration et principal actionnaire de l'agence de presse Reuters.

Biographie

Proche de Lord Glenconner, le président de l'Union Bank of Scotland, Mark F. Napier est devenu président de Reuters en faisant valoir son expérience de banquier et d'assureur. Il est en particulier vice-président de la National Life Assurance Society[1], Mais auparavant, il se fait élire membre du parlement britannique pour Roxburghshire, de 1892 à 1895.

Au début du XXe siècle, Reuters voit ses réserves financières tripler, passant de 30 000 sterling à 100 000 sterling entre 1900 et 1910, ce qui incite Herbert de Reuter, l'héritier du fondateur Paul Julius Reuters, à créer en 1912 une banque, dont les avoirs, en fructifiant, lui permettraient de fonder ensuite un département de « publicité financière »[2] sur le modèle de celui qui assure les fins de mois de sa rivale Havas.

Renommée en 1913[3] British Commercial Bank et dotée de 500 000 sterling de capital [4], cette banque compte parmi ses administrateurs John Buchan, un ami de Sir Roderick Jones et Mark F. Napier, qui devient son président, puis le président du conseil d'administration de Reuters.

Après le suicide d'Herbert de Reuter, intervenu le [5], le directeur général Sir Roderick Jones et Mark Napier obtiennent un prêt de 55 000 sterling, garanti par le gouvernement et procuré par le beau-frère du premier ministre Herbert Asquith. Cette somme leur permet d'effectuer une offre publique d'achat sur Reuters au prix de 11 sterling l'action, supérieur au prix de 10 sterling proposé par la Compagnie Marconi[6].

Bibliographie

  • A Life in Reuters, chez Hodder et Stoughton, 1951 (autobiographie).

Références

  1. Capital, Entrepreneurs and Profits, par Richard Peter et Treadwell Davenport-Hines, page 225 [1]
  2. Trafic de nouvelles, par Oliver Boyd-Barrett et Michael Palmer, page 348, éditions A. Moreau, 1981
  3. The price of truth: the story of the Reuters £££ millions par John Ralph Lawrenson et Lionel Barber, page 34
  4. Foreign Correspondence: The Great Reporters and Their Times, par John Hohenberg, page 67 [2]
  5. Foreign Correspondence: The Great Reporters and Their Times, par John Hohenberg, page 133 [3]
  6. The Struggle for Control of Global Communication: The Formative Century par Jill Hills, page 123 [4]

Liens externes