Au cours d'un séjour à Vienne, elle rencontre la photographe Trude Fleischmann, achète un appareil photo, et montre ses travaux amateur à Fleischmann qui l'encourage à continuer. Témoin à Vienne, avec sa sœur, d'exactions nazies qui la terrorisent, elle rentre aux États-Unis en urgence. Elle milite dans des mouvements anti-fascistes, et persévère dans la photographie désormais décidée à devenir photographe professionnelle, soutenue par Ralph Steiner et Paul Strand. Elle travaille pour l'Associated Press, comme free-lance pour différents magazines et pour le Philadelphia Evening Bulletin[1],[2].
Steiner présente ses photographies à Roy Stryker et Marion est embauchée à la Farm Security Administration en 1938[1],[2]. Ses photos montrent les régions rurales du sud-est des États-Unis, mais aussi des aspects plus complexes de la société américaine : les inégalités, les différences de classes sociales, etc.[2],[4],[5].
En 1941, elle épouse Lee Wolcott. Elle arrête la photographie en 1942[1],[2], sauf durant quelques voyages, puis reprend dans les années 1970, pour saisir les évolutions sociales et politiques[1]. Elle meurt en 1990[3].
↑ abcde et fLisa Hostetler, « Marion Post Wolcott », dans Luce Lebart et Marie Robert (dir.), Une histoire mondiale des femmes photographes, Éditions Textuel, , p. 226
↑Laure Poupard, « Un microcosme hors du temps. Les photographies de la « Gold Avenue » de Marion Post Wolcott (1939-1941) », Études photographiques, no 25, , p. 118-145 (lire en ligne)
↑Glwadys Le Moulnier, « 5 photographes de la FSA : Marion Post Wolcott », 9 Lives, (lire en ligne)