Elle était la collaboratrice de plusieurs journaux et revues (la Revue générale, La Femme belge, etc.)[2].
En 1904, elle publie une biographie du duc Alexandre Ier de Bournonville[3]. Cet aristocrate d'origine belge s'était révolté contre le roi d'Espagne Philippe IV et avait fui en France avec son épouse Anne de Melun et son beau-frère[4]. Son ouvrage est assez mal perçu par la critique de l'époque, dans la Bibliothèque de l'école de Chartes un premier lecteur se plaint de la présence de nombreuses fautes d'orthographe[3]. Dans un long compte-rendu de lecture dans la Revue d'histoire moderne et contemporaine, l'historien Georges Morizet[5] lui reproche, entre autres, son manque de neutralité et son manque de rigueur dans la citation de ses sources[6].
Marie de Villermont est la créatrice de l'œuvre des bibliothèques populaires catholiques[2].
À la suite de son décès au château d'Ermeton-sur-Biert le , elle reçoit des funérailles dans l'église de cette localité.
Œuvres
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
L'Infante Isabelle, gouvernante des Pays-Bas, 1912. Prix Montyon 1914.
↑ a et b« Nécrologie », Journal de Bruxelles, , p. 2 (lire en ligne)
↑ ab et cArmand Auguste d' Herbomez, « Comtesse Marie de Villermont. Grands seigneurs d'autrefois. Le duc et la duchesse de Bournonville et la cour de Bruxelles. », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 65, no 1, , p. 605–605 (lire en ligne, consulté le )
↑Thomas Glesener, L'empire des exilés : Les Flamands et le gouvernement de l'Espagne au XVIIIe siècle,, Madrid, (ISBN978-84-9096-156-8), p. 19-67
↑Albert Depréaux, « G. Morizet. — Histoire de Lorraine, 1926 », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 2, no 7, , p. 72–73 (lire en ligne, consulté le )
↑G. Morizet, « Comtesse Marie de Villermont. Grands seigneurs d'autrefois. Le duc et la duchesse de Bournonville à la cour de Bruxelles, 1904 », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 6, no 4, , p. 258–262 (lire en ligne, consulté le )