Elle enseigne à l'université de la Sorbonne Nouvelle. Elle commence à écrire dans les années 1980[1], adoptant comme pseudo le nom de famille de sa mère, Redonnet[2], publiant dans un premier temps un recueil d’haïkus, Le Mort & compagnie, en 1985[1], et un recueil de contes, Doublures, en 1986[1], puis en 1986 et 1987 trois romans, Splendid Hôtel, Forever Valley, Rose Mélie Rose[1],[4], suivis, de 1988 à 1992, de trois pièces de théâtre, Tir & Lir, Mobie-Diq, Seaside[1],[4]. Elle est identifiée comme étant « une voix importante de la création contemporaine », suivi en tant que telle par le monde culturel français[4]. Sa pièce de théâtre Tir & Lir est par exemple créée à Avignon dès 1988 dans une production du TNP de Villeurbanne et une mise en scène d'Alain Françon autour d'Isabelle Sadoyan et Jean Bouise[5].
Deux autres romans Candy Story, en 1992, consacré au deuil maternel et Nevermore en 1994, annonce une période de transition dans son écriture[1]. Elle quitte l’éducation nationale, adopte un enfant palestinien d’un orphelinat de Bethléem, et reprend le travail sur sa thèse de doctorat consacrée à Jean Genet[4], tout en travaillant comme chargée de recherches au CNRS sur l'art et le langage de 1995 à 1997[2]. Sa thèse est publiée en 1999 par Grasset[1]. Son roman "Forever Valley" est adapté pour servir de livret à un opéra éponyme de Gérard Pesson mis en scène par Frédéric Fisbach[2]. Il est joué au Théâtre Nanterre-Amandiers en 2000[2]. De 2000 à 2004, elle est attachée culturelle à l'ambassade de France au Maroc. Elle devient ensuite professeur de français, pour des classes allant de la seconde à la première, au lycée Jules-Verne de Limours-en-Hurepoix pendant une partie de l'année 2005-2006. Professeur invité à l'université du Colorado à Boulder à l'invitation du professeur Warren Motte en 2006-2007[2], elle se réinstalle ensuite au Maroc, près de Rabat, où elle se consacre à l'écriture. Elle vit un temps entre Aix-en-Provence et Rabat. L'Accord de paix, puis Diego, sont publiés respectivement en 2000 et 2005[1] mais ont peu d’échos dans la presse[4]. « J’avais l’impression d’avoir complètement disparu, je pensais que j’étais morte comme écrivain » confie-t-elle[4]. Elle ne republie un roman qu’une dizaine d’années plus tard, La Femme au colt 45, en 2016[4], suivi d’autres oeuvres.