Il participe à la virée de Galerne à la tête d'une compagnie angevine sous les ordres de d'Autichamp. Investi d'un commandement important dans l'armée vendéenne, après la défaite du Mans, où il est blessé, il organise le Chouannerie sur la rive droite de la Loire (1794-1796) et commande dans l'été 1794 les chouans de la moitié nord de l'Anjou. Il participe à la négociation du Traité de la Mabilais le .
Son autorité nominale s'étendait sur la plus grande partie du département de la Mayenne, mais son action ne dépasse guère les limites de l'Anjou. Il s'abouche pourtant avec les chefs du Bas-Maine. Il a pour adjoints le comte de Châtillon (commandant en second à partir de 1795), le comte Louis de Bourmont (major général), le chevalier Louis d'Andigné (adjudant-général à partir de 1795), le chevalier Prosper Turpin de Crissé (inspecteur général) et Pierre-Michel Gourlet (commandant général de la cavalerie). Son quartier général se trouve d'abord à l'abbaye de Pontron, près de Candé.
Il établit son quartier général au château de Bourmont, à Freigné, au début de 1795. Puis il négocie la paix par l'entremise de ses chefs subalternes avec le représentant Delaunay le 29 floréal an III () dans le district de Châteauneuf-sur-Sarthe.
Le , il se rend à Paris avec Béjarry sous prétexte de la pacification ; à la fin de 1795 et au début de 1796, il commande aussi, notamment, au chef de division Taillefer puis Tercier ; il est intitulé général en chef de l'armée d'Anjou au début de 1796. Le , à Angers, il signe sa soumission auprès de Hoche.
Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 2e année, 1821, Paris : Ponthieu, 1822, p. 289-291 (lire en ligne).