Marie Mongin

Marie MonginMme Coedès-Mongin
Nom de naissance Marie-Louise Mongin
Naissance
Besançon
Décès (à 89 ans)
9e arrondissement de Paris
Activité principale Pianiste, professeur de piano
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Louise Farrenc

Marie Mongin, également connue comme Mme Coedès-Mongin, est une pianiste et pédagogue française née le à Besançon et morte le à Paris.

Biographie

Marie-Louise Mongin naît le à Besançon[1],[2].

Son père est avocat et sa mère lui donne ses premières leçons de musique. Elle se perfectionne ensuite auprès de Roncaglio, organiste de l'église Saint-Pierre, et fait montre de grandes facilités, si bien que sa famille décide de s'installer à Paris[2],[3].

En 1853, Marie Mongin entre au Conservatoire de Paris. En 1856, elle est lauréate d'un 1er prix de solfège, avant d'obtenir un 1er prix de piano en 1859 dans la classe de Louise Farrenc, puis un 1er prix d'harmonie et accompagnement en 1961 dans la classe d'Émile Bienaimé[1],[2],[4].

« Habile virtuose, grande musicienne et lectrice de premier ordre » pour François-Joseph Fétis[2], elle se produit avec succès en concerts à Paris et s'illustre en particulier lors des « séances historiques de piano » organisées par Louise Farrenc, jouant notamment des œuvres des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles tirées du recueil Le Trésor des pianistes publié par Farrenc[3],[4],[2].

Elle est également une chambriste recherchée et se produit avec différentes formations, le quatuor de Charles Lamoureux et le Quatuor féminin (constitué de Catarina Lebouys au violon 1, Jenny Claus au violon 2, Fanny Claus à l'alto et Hélène de Katow au violoncelle), ou lors des séances d'Achille Gouffé ou Charles Lebouc[4],[3],[5].

Marie Mongin épouse le Louis-Albert Coedès[1],[6], fils du peintre Louis-Eugène Cœdès.

Elle se consacre ensuite de plus en plus au professorat. Également connue désormais sous le nom de Mme Coedès-Mongin, elle dirige sa propre école de piano à Paris, qui propose une offre complète d'enseignement musical, à laquelle collabore également ses enfants adultes.

Son fils, André Coèdes-Mongin (Paris 6 mars 1871 - Paris 22 octobre 1954) devint organiste et compositeur[5],[4]. Il épousa Carmen (Louise Jeanne) Campagna de Sartano (1874-1958, élève d'Adrien Barthe au Conservatoire[7]) en 1901 : on entendit pendant la messe de mariage[8] Alexandre Guilmant (orgue), Joseph Bizet[9] (orgue de chœur), Gaston Courras (violoncelle), Victor Balbreck[10] (violon) et Horace Hurm (hautbois et inventeur[11]. Il fut fait Chevalier de la Légion d'honneur en 1933. Sa Suite Op5 a été enregistrée par Filippo Mazzoli et Nathalie Dang. Son oncle paternel était le compositeur Auguste Coédès.

Marie Coedès-Mongin meurt le à Paris[4].

Références

  1. a b et c Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 815
  2. a b c d et e François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 6, Paris, Firmin-Didot, , 2e éd. (lire en ligne), p. 173
  3. a b et c (de) Anja Herold, « Mongin, Marie-Louise - Sophie Drinker Institut », sur www.sophie-drinker-institut.de,
  4. a b c d et e Fauquet 2003, p. 812.
  5. a et b (de) Silke Wenzel, « Marie-Louise Mongin », sur mugi.hfmt-hamburg.de, 2003/2019
  6. « Archives d'état civil de Paris, 1870, mariages, 18e arr., cote V4E 2239, acte de mariage n° 407, vue 25/31 », sur archives.paris.fr
  7. Gallica : [1] ; Archives nationales : [2]
  8. Gallica : [3]
  9. Elève de Guilmant (orgue), Pénard (harmonie), Widor (composition et orgue), lauréat du Conservatoire (1899), Joseph Bizet s’est consacré depuis exclusivement à l’orgue Mustel. Gallica : [4]
  10. créateur du Quatuor à cordes de Franck et création française du Quatuor à cordes no 1 de d'Indy avec Léon Heymann, Adolphe Gibier et Cornélis Liégeois
  11. Gallica : [5])

Bibliographie

Liens externes