Elle est détentrice d'une Maîtrise en création littéraire de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle est chargée de cours au sein de la même insitution, y dirigeant des ateliers de littérature et de littérature jeunesse. Elle a également enseigné l'écriture jeunesse à l'Université du Québec à Trois-Rivières, de même que l'histoire de la littérature jeunesse[1] et l'initiation à la création littéraire à l'Université de Montréal[1].
Vie littéraire
Entre 2017 et 2021, Marie Demers a été directrice littéraire aux éditions Somme toute ainsi que collaboratrice à l'édition chez Québec-Amérique. Elle a dirigé a collection «Tête dure» aux éditions Tête première.
Depuis 2015, elle a publié des ouvrages aux éditions Dominique et cie[2],[3], Hurtubise[4],[5], Québec Amérique, Tête première et La Bagnole. Son premier roman pour adultes, In between, paraît en 2016[6].
Elle publie à l'automne 2023 Les détournements, un roman autofictionnel[7] dans lequel l'autrice met en récit de larges pans de sa vie. À ce sujet, elle déclare en entrevue au journal La Presse que «le pacte autobiographique implique une recherche de la vérité [...] impossible, mais de laquelle on peut se rapprocher[8].»
En 2018, l'autrice regrette le fait que «la littérature jeunesse est encore considérée comme de la sous-littérature[11]». En 2022, elle suggère que la critique littéraire jeunesse au Québec est peu répandue, notamment parce qu'il s'agit d'«un domaine littéraire particulièrement investi par les femmes, en comparaison, par exemple, [avec] la littérature dite générale[12].»
La même année, l'écrivaine Lori Saint-Martin écrit dans la revue Spirale que Marie Demers est l'une des rares écrivaines québécoises à avoir abordé la question de l'avortement et que, chemin faisant, elle a «signé des pages mémorables[13].»
Monstres et fantômes, Montréal, Québec Amérique, 2018, 352 p. (ISBN9782764436608)
Folles frues fortes, Montréal, Tête Première, 2019, 198 p. (ISBN9782924207970)
Huit nouvelles pour changer les règles, Montréal, Éditions de la Bagnole, collection «Ma première fois», 2023, 224 p. (ISBN9782897146399)
Notes et références
↑ a et bMarie-Michèle Giguère, Dominique Demers, Marie Demers et Robert Soulières, « Cahier Littérature jeunesse », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 172, , p. 4–29 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑Marie-Michèle Giguère, « Erika Soucy, Mireille Véronneau, Marie Demers », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 163, , p. 25–26 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑Pierre Popovic, « Passages à l’étranger de Gilles Ascaride / In between de Marie Demers », Spirale : arts • lettres • sciences humaines, no 257, , p. 70–72 (ISSN0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
↑Annabelle Moreau, « Ben oui toi, fuck, hein, c’est une fille ! », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 172, , p. 3–3 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑Lori Saint-Martin, « Persister et signer. (« On ne parle pas de ces choses-là ») », Lettres québécoises, no Numéro 186, , p. 90–91 (lire en ligne)