Ses thèmes de prédilection sont le jardins et les fleurs rendus dans un style luministe, mais elle a également peint des sujets naturalistes au début de sa carrière.
Biographie
Les informations suivantes proviennent principalement de : Nos artistes anversois de Gustave De Graef[3].
Marie Antoinette Marcotte, par sa mère, est issue de la famille aristocratique Toudouze ayant comporté de nombreux artistes au cours du XIXe siècle. Son père était affilié à la famille aristocratique des Marcotte de Quivières et les Marcotte d'Argenteuil. Il fut vice-consul de France à Ostende, puis à Anvers en 1872. Il meurt subitement en 1884. Sa mère se remarie avec Jules Alexandre Sohr, dont elle a eu trois enfants : Marguerite, Frédéric et Eva Sohr[4].
La passion de Marie Antoinette Marcotte pour le dessin et la peinture se manifeste tôt. Vers 1882, elle sollicite Émile Claus pour devenir son élève. Claus, n'acceptant pas d'élève, lui prodigua néanmoins ses conseils sur son travail artistique pendant plusieurs années.
Marie Antoinette Marcotte est restée célibataire, choix fréquent en Belgique à cette époque pour les femmes ayant une vocation artistique et désireuses de se professionnaliser[5].
Sous l'influence d'Émile Claus, elle abandonne le style naturaliste[6] pour se former au luminisme et se spécialiser dans l'étude des serres[7].
En 1919, Marie-Antoinette Marcotte illustre le livre de Henri Habert(nl), Entre les fils barbelés : D'après les récits des évadés Serbes, publié à Amsterdam.
Un vieux - l'homme aux choux (1894), localisation inconnue[20].
Fillette dans les champs (vers 1888), localisation inconnue.
Portrait
Rêverie de jeune fille (1893), localisation inconnue.
La Prière de l'enfant sur son prie-Dieu (1896), localisation inconnue.
Femme à sa fenêtre avec bouquet de violettes (1910), localisation inconnue.
Homme de profil, localisation inconnue.
Paysage
Les paysages de Marie Antoinette Marcotte sont rares car à l'époque une femme seule ne pouvait peindre en plein air[21].
Paysage de Provence (vers 1910), localisation inconnue.
Jardin fleuri (vers 1910), localisation inconnue.
Jardin fleuri (vers 1905), localisation inconnue.
L'Allée ensoleillée avec promeneur, localisation inconnue.
L'Allée ensoleillée, localisation inconnue.
La Maison du bonheur, localisation inconnue.
Marché aux fleurs, localisation inconnue.
Chemin enneigé, localisation inconnue.
Paysage enneigé, localisation inconnue.
Paysage enneigé, localisation inconnue.
Les serres
Les tableaux de serres de Marie-Antoinette Marcotte ont fait sa renommée internationale. Depuis le succès remporté par le Crystal Palace à l'Exposition universelle de 1851, cette architecture de métal et de verre a inspiré de nombreuses réalisations en Europe.
Serres de Laeken (1916), localisation inconnue.
Dans la serre, localisation inconnue.
L'Intérieur de la serre, localisation inconnue.
La Serre aux raisins, localisation inconnue.
Le jeune Jardinier (1915), localisation inconnue.
Serre aux azalées, localisation inconnue.
Serre aux chrysanthèmes, localisation inconnue.
Serre fleurie, localisation inconnue.
Serre fleurie, localisation inconnue.
Serre fleurie, localisation inconnue.
Nature morte
Nature morte aux roses et aux fruits, localisation inconnue.
↑Gustave De Graef, Nos Artistes Anversois, Anvers, Jos. Theunic, , 272 p. (disponible sur Internet Archive), pages 133-138.
↑« Eva Lucille Sohr », Généalogie de la famille de PRELLE de la NIEPPE et de diverses familles alliées directement ou indirectement, sur Famille de Prelle de la Nieppe. (consulté le ).
↑Denis Laoureux, « Parent-elles, compagne de, fille de, sœur de… : les femmes artistes au risque de la parentèle », Archives of Women Artists (Research & Exhibitions), (lire en ligne, consulté le ).
↑Société des artistes français, Catalogue illustré du Salon de 1889, Paris, L. Baschet, (lire en ligne), p. 225.
↑(en) Walter Shaw Sparrow, Women Painters of the World, Seltzer Books, 1905, réédition 2018, 378 p. (lire en ligne).
↑« Distinctions et récompenses », Bulletin officiel de l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs, n°117, octobre 1904 (Gallica)
↑« Prix de l’Union décernés en 1906 », Bulletin officiel de l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs, n°127, mars-avril 1906 (Gallica)
↑« Distinctions et récompenses », Bulletin officiel de l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs, n°127, mars-avril 1906, p. 3
↑Edmond Picard, Trois saisons d'activité, 1905, 1906, 1907, Ostende centre d'art, , 94 p. (lire en ligne), p. 47.
↑Edmond Picard, Trois saisons d'activité, 1905, 1906, 1907, Ostende centre d'art, , 94 p. (lire en ligne), p. 49.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Denis Laoureux, « Parent-elles, compagne de, fille de, sœur de… : les femmes artistes au risque de la parentèle », Archives of Women Artists (Research & Exhibitions), (lire en ligne, consulté le ).
Eliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècles, Lannoo Uitgeverij, 2006 - 637 pages, , 637 p. (ISBN978-2-87386-434-7, lire en ligne), p. 388
(en) Walter Shaw Sparrow, Women Painters of the World : from the time of Caterina Vigri, 1413–1463, to Rosa Bonheur and the present day, Londres, Hodder & Stoughton, coll. « The Art and Life Library », , 352 p. (disponible sur Internet Archive)
Charles de Martrin-Donos (dir.) et A Breuer, Nos contemporains : portraits et biographies des personnalités belges ou résidant en Belgique, connues par l'oeuvre littéraire, artistique ou scientifique, ou par l'action politique, par l'influence morale ou sociale., Bruxelles, , 500 p., pages 443-
Sabine Van Cauwenberge (Université Libre de Bruxelles – Groupe interdisciplinaire d'études sur les femmes et Bibliothèques), « Femmes artistes en Belgique au XIXe siècle », Sextant, vol. 12, , p. 7- 36 (lire en ligne, consulté le ).