Son père travaille dans une mine d’or dans un village de Côte d'Ivoire, où elle grandit. Marie-Laure de Decker étudie ensuite en France dans un pensionnat puis devient mannequin[3].
En 1973, elle couvre l’actualité pour l’agence Gamma, avec en particulier la célèbre photo de Valéry Giscard d'Estaing se regardant-lui-même à la télévision, le jour de son élection ([3],[6]).
En 1983, après la naissance de son premier enfant, Pablo, elle séjourne au Chili[3] ; puis en 1985, elle effectue un reportage en Chine sur la médecine. C'est aussi l'année de son premier voyage en Afrique du Sud.
En 1987, à la naissance de son second enfant, Balthazar, Marie-Laure de Decker se lance dans la photographie de mode et la publicité pour de nombreux magazines, dont Vogue. Elle poursuit son travail en Afrique du Sud pour témoigner de la fin de l'apartheid[3]. Elle rencontre Nelson Mandela en 1992-1993.
En 1995, elle s’installe dans le Tarn et poursuit sa carrière en consacrant de nombreux reportages aux Wodaabes, peuple nomade du sud du Tchad[3].
Elle a réalisé de nombreux autoportraits.
Mort
Le , Marie-Laure de Decker meurt à Toulouse des suites d’une longue maladie[8].
Le festival international de photojournalisme lors de sa 18e édition lui rend hommage pour sa carrière de photojournaliste et présente ses œuvres de 1973 à 2000.
2007 : « Les Wodaabés », galerie du Passage, Paris
2008 : participation à l’exposition « Mai 68 ! », Cosmos Galerie, Paris
Michel Setboun et Marie Cousin, « Marie-Laure de Decker : 1977-Tibesti », in 40 ans de photojournalisme : génération Agences, La Martinière, 2014, p. 32-33.