Marie-Angélique Diderot, dite aussi Angélique Diderot, par mariage marquise de Vandeul, née le et morte le à Paris, est une autricefrançaise et l'unique enfant survivante de Denis Diderot.
Dès 1761, Denis Diderot cherche à lui constituer une dot. En 1765, il vend sa bibliothèque à l'impératrice de RussieCatherine II, qui l'en nomme dépositaire et lui donne une généreuse pension[1]. Marie-Angélique reçoit une éducation libérale par son père et une autre dévote par sa mère. Elle apprend le clavecin avec Antoine Bemetzrieder, engagé par le philosophe.
Sa fille Marie-Anne meurt à onze ans en avril 1784, et son père Denis Diderot le [3]. En 1787, après le décès de son oncle Didier-Pierre Diderot, Marie-Angélique devient propriétaire de sa maison de Cohons[1].
Marie-Angélique Diderot devient dépositaire de la mémoire de son père, à qui elle voue un culte. Elle écrit une courte biographie sur lui, qui circule en manuscrit dès 1787 et qui est éditée en 1828. Dans une édition des œuvres de Diderot, elle supprime les lettres à son amante Sophie Volland[4].
Contributrice d'Antoine Bemetzrieder et Denis Diderot, Leçons de clavier et principes d'harmonie, Paris, Bluet, , 192 p. (lire en ligne)
Mémoires pour servir à l’histoire de la vie et des ouvrages de Diderot, vers 1787 (lire en ligne). Réédité sous le titre Diderot, mon père, Paris, Circé, , 63 p. (ISBN978-2-9080-2430-2)
Notes et références
↑ a et bGeneviève Cammagre, « Diderot et l’argent d’après sa correspondance des années 1767-1769 », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, no 54, , p. 103–118 (ISSN0769-0886, DOI10.4000/rde.6230, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bHervé Favier, « Angélique Diderot et les Caroillon sous la Révolution », Dix-Huitième Siècle, vol. 19, no 1, , p. 283–298 (DOI10.3406/dhs.1987.1653, lire en ligne, consulté le )