Auparavant, Felipe avait connu trois relations importantes, avec Isabel Sartorius, belle-fille de la princesse Nora de Liechtenstein, Gisèle Howard lors de ses études aux États-Unis et le mannequin norvégien Eva Sannum(no), en compagnie de laquelle il était apparu lors du mariage du prince héritier Haakon de Norvège, en 2001[2]. Letizia a épousé l'écrivain et journaliste Alonso Guerrero Pérez le . Ils ont divorcé un an plus tard, en 1999[3].
Le , le palais royal annonce officiellement les fiançailles de Letizia et Felipe[2].
Préparatifs du mariage
Questions financières
Le coût du mariage est partagé entre le gouvernement (qui assume la majorité du budget lié à la sécurité et à la décoration des rues) et la famille royale. Le montant total, estimé entre 21 et 40 millions d'euros, suscite l'opposition de certains partis comme Izquierda Unida ou le Parti nationaliste basque[4],[5].
En outre, le coût de la retransmission de la cérémonie, s'élevant à 4,5 millions d'euros selon la RTVE, fait également l'objet de violentes critiques[6]. José Bono, alors ministre de la Défense, déclare en 2015 qu'elle aurait coûté plus de 13 millions d'euros, ce que la RTVE dément[7].
Quelques semaines avant le mariage princier, le , plusieurs explosions de bombes posées par des terroristes islamistes se produisent dans la gare d'Atocha à Madrid, faisant 191 morts et plus de 1 800 blessés. C'est l'attentat le plus meurtrier commis en Europe depuis 1988[8].
Dans ce contexte, 14 500 policiers nationaux et 3 200 gardes civils sont déployés dans la capitale espagnole le jour du mariage. Les frontières communales et l'espace aérien de la ville sont fermés, tandis que deux avions SDCA de l'OTAN renforcent encore la sécurité pendant le week-end des festivités. En outre, 63 chiens de détection inspectent le centre de la ville quelques jours avant la cérémonie[9]. La Communauté de Madrid mobilise, pour sa part, 100 000 personnes, pour assurer la sécurité et répondre aux urgences qui pourraient survenir durant le mariage du prince des Asturies et de Letizia Ortiz[9].
le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Igor Ivanov, le président de la Banque mondiale James Wolfensohn et le haut-représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune Javier Solana[17].
Le mariage de Felipe et Letizia, retransmis en direct sur plusieurs chaînes de télévision espagnoles, attire un total de 25,1 millions de téléspectateurs, un score d'audience historique en Espagne[18], dépassant ceux réalisés lors des noces des sœurs du prince (le mariage de l'infante Cristina a été suivi par 22,7 millions de téléspectateurs et celui de l'infante Elena par 21,4 millions de téléspectateurs)[19]. Environ 5 600 médias du monde entier couvrent la cérémonie[20].
Annexes
Bibliographie
(es) Fernando Garcia, La Boda del Siglo : los secretos sobre la unión de Felipe y Letizia y otros enlaces reales, Madrid, Temas de Hoy, , 231 p. (ISBN978-84-846-0320-7).
(es) Ricardo Mateos Sáinz de Medrano, Isabel Bertral et Montse Jolis, Felipe & Letizia : El Compromiso Real, Madrid, Ediprem, , 128 p. (ISBN978-84-607-9948-1).
Articles de presse
Dominique Bonnet, « Au mariage du prince Felipe d'Espagne et de Letizia Ortiz, il y a 15 ans », Paris Match, (lire en ligne).
(es) Almudena Martínez-Fornés, « Felipe y Letizia : Una boda inesperada que sorprendió a los españoles », ABC, (lire en ligne).
(es) Anabel Serrano et Gema García, « Así fue la boda de los Reyes hace 15 años », El País, (lire en ligne).
↑(es) « El Pardo se viste de fiesta para la primera gran celebración con motivo del enlace del Príncipe Felipe y Doña Letizia Ortiz », ¡Hola!, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Esther L. Calderón, « Recuerdo al 11-M: 'Siempre en nuestra memoria, Felipe y Letizia' », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Más de 25 millones de personas vieron la boda real por televisión, una audiencia histórica en España », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Veinticinco millones de espectadores siguieron la boda por televisión », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Mábel Galaz, « Poco escote y manga larga », El País, (lire en ligne, consulté le ).