Maria Susanna Cummins est une romancière américaine née le et morte le . Elle est surtout connue pour son roman pour la jeunesse L'Allumeur de réverbères (The Lamplighter) écrit en 1854.
Biographie
Maria Susanna Cummins naît en 1827 à Salem dans l’État du Massachusetts. Elle est l'aînée des quatre enfants de David Cummins et de sa troisième femme, Maria Franklin Kittredge, sœur de sa deuxième épouse, Catherine Kittredge. Son père, un avocat et un juge, avait déjà neuf autres enfants de ses deux premiers mariages[1]. Elle reçoit une éducation à domicile. Décelant chez sa fille un talent pour l’écriture, son père l'encourage très tôt à devenir écrivain et étudie avec elle les auteurs classiques. Elle intègre ensuite l’École pour jeunes filles de Mme Charles Sedgwick (Mrs. Charles Sedgwick's Young Ladies School) à Lenox[2].
En 1854, à l'âge de 27 ans, Maria Susanna publie L'Allumeur de réverbères (The Lamplighter), un roman sentimental qui devient très populaire et fait largement connaître son auteur. Un critique littéraire a qualifié le roman comme étant « l'un des récits les plus originaux et les plus simples »[3]. En huit semaines, il s'en vend 40 000 exemplaires et en totalise 70 000 à la fin de sa première année de publication[4]. Il est traduit en six langues.
Elle écrira d'autres romans, dont Mabel Vaughan (1857), mais aucun n'aura le succès de sa première œuvre.
La romancière restera à Dorchester le restant de sa courte vie et mènera une existence calme et isolée. Non mariée, elle enseignera le catéchisme à l’église First Unitarian Church. Elle voyage et écrit deux longs essais sur son expérience à l'étranger dans le journal The Atlantic Monthly : A Talk about Guides () et Around Mull () traitent de son séjour en Angleterre, en Écosse et dans les Alpes. Elle rentre de son deuxième voyage en Europe dans un mauvais état de santé et meurt en 1866, à l’âge de 39 ans[5].
Première publication en France en 1858, traduit par Mme Henriette Loreau, Paris : Librairie Hachette et Cie, collection : « Bibliothèque des meilleurs romans étrangers », 491 p[6]. (Lire en ligne)
Première publication en France en 1886, traduit par Mme de Marche, Paris : Hachette, collection : « Bibliothèque des meilleurs romans étrangers », 305 p[8].
↑Riegel, Robert Edgar. American Women: A Story of Social Change. Fairleigh Dickinson University Press, 1970: 166. (ISBN0-8386-7615-4)
↑Bell, Michael Davitt. "Women's Fiction and the Literary Marketplace in the 1850s", Culture, Genre, and Literary Vocation: Selected Essays on American Literature. University of Chicago Press, 2001: 141. (ISBN978-0-226-04179-7)