Maria Klawe est née à Toronto, en Ontario. Sa famille séjourne quelques années en Écosse, puis s'installe à Edmonton, en Alberta[1], où elle fait ses études à l'Université de l'Alberta, obtenant son diplôme en 1973[1], puis son doctorat en mathématiques en 1977, avec une thèse intitulée Studies in Amenable Semigroups[2]. Elle est professeure adjointe de mathématiques à l'université d'Oakland durant une année, puis elle prépare un doctorat en informatique à l'Université de Toronto[1].
Elle travaille au centre de recherche Almaden(en) d'IBM à San Jose, en Californie, d'abord en tant que chercheuse scientifique, puis en tant que responsable du Groupe de mathématiques discrètes et responsable du département de mathématiques et d'informatique connexe. Avec son mari Nick Pippenger, ils rejoignent à l'Université de la Colombie-Britannique. Elle travaille au département d'informatique, qu'elle dirige de 1988 à 1995, puis elle est vice-présidente des services aux étudiants et universitaires de 1995 à 1998 et doyenne de la faculté de science de 1998 à 2002. Elle a un poste à Princeton, puis à Harvey Mudd College, dont elle est la première femme présidente[3],[4],[5]. Sous sa présidence, le collège s'ouvre davantage aux femmes[6].
Klawe est également une aquarelliste qui expose ses œuvres[4],[5],[7].
Certains des travaux de recherche les plus cités de Klawe concernent des algorithmes pour résoudre les problèmes d'optimisation géométrique[29], l'élection distribuée de dirigeants[30] et le Problème de la galerie d'art[31] et des études sur les effets du genre sur le jeu électronique[32],[33]. Elle a fondé le projet Aphasia, une collaboration entre l'UBC et Princeton pour étudier l'aphasie et développer des aides cognitives pour les personnes qui en souffrent.
Engagement en faveur de l'accès des femmes aux disciplines scientifiques et techniques
Maria Klawe s'est fortement engagée en faveur de la présence des femmes dans les disciplines STEM[34]. Durant son mandat à l'Université de la Colombie-Britannique, elle devient présidente du CRSNG-IBM pour les femmes en sciences et en génie, chargée d'augmenter la participation des femmes dans les sciences et l'ingénierie. En 1991, en collaboration avec Nancy Leveson, elle fonde CRA-W(en) (le « Comité de la condition féminine dans la recherche informatique ») de la Computing Research Association et en est la première co-présidente[35]. Elle préside le conseil d'administration de l'Institut Anita Borg pour les femmes et la technologie de 1996 à 2011[36].
Maria met en place un enseignement d'informatique conçu pour convaincre les étudiantes de persévérer dans cette discipline[37]. Cees cours d'introduction devant présenter un environnement de résolution de problèmes plutôt qu'un environnement compétitif[38]. Elle travaille sur plusieurs autres projets, dans le domaine de l’initiation à l'informatique en biologie, ou encore un MOOC destiné aux élèves de 10e année[39].
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maria Klawe » (voir la liste des auteurs).
↑ ab et c(en) Alana Semuels, « Microsoft did the math, chose her », Los Angeles Times, , B2.
↑(en) Alok Aggarwal, Maria M. Klawe, Shlomo Moran, Peter Shor et Robert Wilber, « Geometric applications of a matrix-searching algorithm », Algorithmica, vol. 2, nos 1–4, , p. 195–208 (DOI10.1007/BF01840359).
↑(en) Danny Dolev, Maria Klawe et Michael Rodeh, « An O(n log n) unidirectional distributed algorithm for extrema finding in a circle », Journal of Algorithms, vol. 3, no 3, , p. 245–260 (DOI10.1016/0196-6774(82)90023-2, lire en ligne).
↑(en) J. Kahn, M. Klawe et D. Kleitman, « Traditional galleries require fewer watchmen », SIAM Journal on Algebraic and Discrete Methods, vol. 4, no 2, , p. 194–206 (DOI10.1137/0604020).
↑(en) Kori Inkpen, Rena Upitis, Maria Klawe, Joan Lawry, Ann Anderson, Mutindi Ndunda et Kamran Sedighian, « "We Have Never-Forgetful Flowers In Our Garden:" Girls' Responses To Electronic Games », Journal of Computers in Mathematics and Science Teaching, vol. 13, no 4, , p. 383–403 (lire en ligne).
↑(en) K. Inkpen, K. S. Booth, M. Klawe et R. Upitis, « Playing together beats playing apart, especially for girls », Proceedings of CSCL, , p. 177–181 (ISBN0805822437, DOI10.3115/222020.222164, lire en ligne).