En 1193, à la mort de son père, tué en Terre sainte durant une croisade en Palestine, Marguerite hérite, en tant que fille aînée, de ses seigneuries et de ses terres et domaines, faisant d'elle l'une des plus riches héritières de l'Anjou et du Maine.[réf. nécessaire]
Œuvres
Marguerite de Sablé, contribua à soutenir financièrement des deux abbayes que son père avait fondées. Par un acte de 1200[2], Marguerite donna des terres, des jardins, des cens sur les fours banaux, les bois, les prairies d’Écouflant à l'abbaye du Perray-aux-Nonnains. Son frère, Geoffroy de Cornillé, y ajouta des rentes en blé sur Vauchrétien.
En 1209, Marguerite de Sablé et son mari transfèrent définitivement l'abbaye du Perray-Neuf sur son site actuel de Précigné à côté de la cité de Sablé. Ils reçurent entre autres choses "la seigneurie, auctorité, comodité, pugnicion, avecques touz les revenuz des terres, eaux, garennes, ville et chastel dudit lieu de Sablé".
Guillaume des Roches meurt le . La baronnie de Sablé et la sénéchaussée héréditaire furent transmises à Amaury Ier de Craon, mari de Jeanne des Roches, la fille aînée de Guillaume et de Marguerite.
En 1227, Marguerite de Sablé, par la Charte dite "Charte de Marguerite, dame de Sablé", fait une donation aux religieuses de l'abbaye de Bonlieu, pour le remède de son âme et de celles de son défunt époux, de son père, de sa mère, et de son gendre, mort en 1226[3].
En 1235, Marguerite de Sablé donne 4 livres de rente aux moines de l'église paroissiale de Saint Nicolas de Sablé[4].