Avant son engagement comme SS-auxiliaire, elle travaillait dans un bureau à Berlin. Le , Margot Dreschel vint à Ravensbrück pour y recevoir une formation de gardienne. Elle fut tout d'abord aufseherin (gardienne auxiliaire) à ce même camp de Ravensbrück, chargée des détenues. Elle fit ses armes sous le commandement de l'Oberaufseherin, Johanna Langefeld et devint rapidement SS-Rapportführerin (1941).
Dreschel supervisait l'ensemble des bureaux du camp. Son apparence physique est décrite comme étant répugnante. Ainsi le témoignage d'une ancienne détenue : « La chef de camp Dreschel était là, ses dents proéminentes en avant, même lorsque sa bouche était fermée ». Les détenues la décrivirent comme étant vulgaire, sèche et laide. Après la guerre, de nombreux survivants témoignèrent de sa brutalité notoire[2]. Elle prenait part aux sélections en blouse et gants blancs, déguisée en médecin. « Un jour, Dreschler est arrivée avec son limier énorme, a fait se déshabiller tout le monde et nous avons dû rester debout des heures, complètement nues, plus personne ne pensait plus à la vie, les chambres à gaz paraissaient inéluctables[1] ».
En , plusieurs ex-détenues d'Auschwitz la reconnurent sur la route entre Pirna et Bautzen, dans la zone soviétique[3] et l'amenèrent à la police militaire de l'Armée rouge. Les Soviétiques la condamnèrent à mort et l'exécutèrent par pendaison à Bautzen en [1].
↑ abc et d« SS Female Overseers in Auschwitz », Recollections on the Holocaust, National Committee for Attending Deportees DEGOB (Hungarian Jewish relief) (consulté le )
(en) Brown, D. P.: The Camp Women: The Female Auxiliaries Who Assisted the SS in Running the Nazi Concentration Camp System; Schiffer Publishing 2002; (ISBN0-7643-1444-0).
(en) Matthaus, Juergen. Approaching an Auschwitz Survivor: Holocaust History and its Transformations Oxford University Press, 2009; (ISBN0-19-538915-8).