Margaret Mitchell (informaticienne)

Margaret Mitchell
Biographie
Naissance
Pseudonyme
Shmargaret ShmitchellVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Chercheuse, AI ethicistVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Hugging Face (depuis )
Google (jusqu'à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Ĺ’uvres principales
On the Dangers of Stochastic Parrots: Can Language Models Be Too Big? (d), Model Cards for Model Reporting (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Margaret Mitchell est une informaticienne et chercheuse américaine spécialiste des biais algorithmiques et de l'équité en apprentissage artificiel. Elle est plus particulièrement connue pour ses travaux sur la suppression automatique des biais de certains groupes démographiques dans les modèles d'apprentissage automatique, ainsi que sur le gain en transparence dans l'utilisation de ces modèles.

Études

Margaret Mitchell commence ses études universitaire en linguistique à Reed College, Portland, Oregon en 2005. Après avoir travaillé en tant qu'assistante de recherche au OGI School of Science and Engineering pendant deux ans, elle obtient un master en linguistique informatique à l'University of Washington en 2009. Elle obtient ensuite un doctorat en 2013 à l'université d'Aberdeen, sur la génération de texte à partir d'une image[1].

Carrière

En 2012, Margaret Mitchell rejoint le centre technologique pour le langage humain à la Johns Hopkins University en tant que post-doctorante, puis est recrutée par Microsoft Research en 2013. Elle travaille ensuite à Google, où elle fonde l'équipe sur l'éthique de l'intelligence artificielle avec Timnit Gebru.

En fĂ©vrier 2021, après le licenciement de Timnit Gebru par Google, Mitchell aurait utilisĂ© un script pour rechercher dans son compte professionnel et tĂ©lĂ©charger des e-mails documentant prĂ©tendument des incidents discriminatoires impliquant Gebru. Un système automatisĂ© a verrouillĂ© le compte de Mitchell en rĂ©ponse. En rĂ©action Ă  l’attention mĂ©diatique, Google a affirmĂ© qu'elle avait « exfiltrĂ© des milliers de fichiers et les avait partagĂ©s avec plusieurs comptes externes Â». Après une enquĂŞte de cinq semaines, Mitchell a Ă©tĂ© licenciĂ©e[2],[3],[4]. Avant son renvoi, Mitchell Ă©tait une fervente dĂ©fenseuse de la diversitĂ© chez Google, et avait exprimĂ© des prĂ©occupations au sujet de la « censure Â» de la recherche au sein de l'entreprise[4].

Sujets de recherche

Margaret Mitchell est principalement connue pour ses Ă©tudes sur l'Ă©quitĂ© en apprentissage artificiel et les mĂ©thodes pour contrer les biais algorithmiques. En particulier ses travaux sur l'introduction de « fiches de modèles Â», qui regroupent des informations sur un modèle d'apprentissage pour une meilleure transparence[5]. Elle est Ă©galement connue pour ses travaux sur la suppression des biais des modèles par des mĂ©thodes d'apprentissage automatique contradictoire (en)[6].

Ă€ Microsoft, Mitchell dirigeait l'Ă©quipe du projet Seeing AI, une application qui aide les dĂ©ficients visuels en gĂ©nĂ©rant des descriptions audio comprĂ©hensibles Ă  partir d'une image, et en particulier de la camĂ©ra d'un smartphone[7]. En fĂ©vrier 2018, elle donne une confĂ©rence TED sur « Comment construire une IA pour aider les humains, et non leur porter prĂ©judice Â»[8].

Publications

  • (en) Emily Bender, Timnit Gebru, Angelina McMillan-Major et Shmargaret Shmitchell, « On the Dangers of Stochastic Parrots: Can Language Models Be Too Big? 🦜 Â», FAccT '21: Proceedings of the 2021 ACM Conference on Fairness, Accountability, and Transparency,‎ , p. 610–623 (DOI 10.1145/3442188.3445922)

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de la page de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ©e « Margaret Mitchell (scientist) Â» (voir la liste des auteurs).

  1. ↑ Margaret Mitchell, « Generating Reference to Visible Objects Â», University of Aberdeen,
  2. ↑ « Après Timnit Gebru, Google licencie Margaret Mitchell, une autre spĂ©cialiste de l'Ă©thique en intelligence artificielle Â», sur L'Usine digitale,
  3. ↑ « Google fires Margaret Mitchell, another top researcher on its AI ethics team Â», sur BBC, (consultĂ© le )
  4. ↑ a et b « Margaret Mitchell: Google fires AI ethics founder Â», sur The Guardian, (consultĂ© le )
  5. ↑ Margaret Mitchell, Simone Wu, Andrew Zaldivar, Parker Barnes, Lucy Vasserman, Ben Hutchinson, Elena Spitzer, Inioluwa Deborah Raji et Timnit Gebru « Model Cards for Model Reporting Â» () (DOI 10.1145/3287560.3287596, arXiv 1810.03993, lire en ligne)
    —Conference on Fairness, Accountability, and Transparency
    — « (ibid.) Â», dans Proceedings of the Conference on Fairness, Accountability, and Transparency
  6. ↑ Brian Hu Zhang, Blake Lemoine et Margaret Mitchell « Mitigating Unwanted Biases with Adversarial Learning Â» () (DOI 10.1145/3278721.3278779, lire en ligne)
    —AAAI/ACM Conference on AI, Ethics, and Society
    — « (ibid.) Â», dans Proceedings of the 2018 AAAI/ACM Conference on AI, Ethics, and Society, p. 220–229
  7. ↑ « Seeing AI in New Languages Â», sur Microsoft (consultĂ© le )
  8. ↑ « Margaret Mitchell's TED talk Â», sur TED, (consultĂ© le )

Liens externes