La commune, située en rive gauche de l'Allier, est traversée par le ruisseau de l'Agasse[1].
Voies de communication et transports
Seules des routes départementales d'intérêt local desservent la commune. La départementale 130 relie Saint-Pourçain-sur-Sioule à Billy et la RD 218 permet de rejoindre Saint-Didier-la-Forêt ; ces deux routes traversent la forêt domaniale de Marcenat.
L'axe nord-sud RD 142 relie les communes de Paray-sous-Briailles et de Saint-Rémy-en-Rollat en desservant le lieu-dit du Lonzat. Il existe aussi une RD 281.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 782 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Paray-sous-Briailles à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 744,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Marcenat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (40,3 %), forêts (26 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), eaux continentales[Note 2] (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
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Les anciennes communes du Lonzat (écrit Lelouzas en 1793) et de Villaines (écrit Villeme en 1801) ont été réunies en 1831 pour former la commune de Marcenat-sur-Allier, devenue ensuite Marcenat.
Politique et administration
Découpage territorial
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Marcenat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique, où 36 élèves sont scolarisés pour l'année scolaire 2015-2016[17].
Les habitants de la commune sont appelés les Marcenatois et les Marcenatoises[20].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2022, la commune comptait 376 habitants[Note 3], en évolution de −6,7 % par rapport à 2016 (Allier : −1,38 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Château du Lonzat[25] (46° 14′ 45,9″ N, 3° 23′ 36,4″ E). Il servit de résidence d'été de mai à au maréchal Pétain[26] alors chef de l'État français (régime de Vichy). Pétain fuyait la chaleur lourde et orageuse de Vichy l'été. En 1941, il résida ainsi au château du Bost, à Bellerive-sur-Allier, puis en 1942 et 1943 au château de Charmeil[26]. Au printemps 1944, à l'approche d'un débarquement allié, les Allemands, craignant un enlèvement ou une fuite, l'obligèrent à résider au château du Lonzat, qui était alors protégé par deux cents soldats de sa garde personnelle dans le parc du château et par 1500 soldats allemands aux alentours[27]. Les 16 kilomètres de route qui menaient à Vichy où le maréchal se rendait à ses bureaux de l'hôtel du Parc étaient également sous la garde allemande[26].
François-Xavier Laurent (né à Marcenat le et mort à Clermont-Ferrand le ), ecclésiastique, député aux États généraux de 1789 puis évêque constitutionnel de l'Allier de 1791 à 1793.
Héraldique
Blason
De gueules à la fasce ondée d'argent chargée d'une fasce ondée d'azur, accompagnée en chef d’une fleurs de lys d’or accostée de deux brins de muguet au naturel et en pointe d’une tête de chevreuil coupée d’or[28].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑« Marcenat », sur Lion 1906 (colonne « Cap » utilisée pour l'orientation).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté préfectoral no 24-002 portant modification des limites d'arrondissement dans le département de l'Allier », Recueil des actes administratifs spécial no 84-2024-002, , p. 120-124 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN2-84494-199-0), p. 206.