Fils d’un ouvrier cordonnier et d’une couturière, André Voisin quitte l’école à douze ans pour devenir apprenti charcutier puis garçon de course d’un greffier de justice et, à partir de 1906, peintre en voitures.
C'est à Paris, où il arrive en 1911, qu'il découvre le syndicalisme et l'anarchisme. Il fréquente l'Université Populaire du Faubourg St-Antoine, puis devient secrétaire du groupe néo-malthusien du 17e arrondissement. Il entre en relation avec les figures marquantes du mouvement, Sébastien Faure, Louis Lecoin, May Picqueray, mais aussi des chansonniers comme Gaston Couté[4].
En , il rejoint La Ruche à Rambouillet, école libertaire fondée par Sébastien Faure où il est le plus jeune adulte (il a 20 ans)[5] et demeure jusqu’à la fin de 1915[6].
Alain Faure, Claire Lévy-Vroelant, Hôtels meublés et garnis de Paris. 1860-1990, Éditions Créaphis, 2007, Sources et bibliographie, page 13.
Renaud Violet, Régénération humaine et éducation libertaire. L’influence du néo-malthusianisme français sur les expériences pédagogiques libertaires avant 1914, mémoire de maîtrise en Histoire Contemporaine, Strasbourg, 2002, texte intégral.