Le Général écrit avoir envoyé son représentant Claude Hettier de Boislambert « par les coulisses ». Ce dernier sera ainsi reçu par Marcel Campistron, qui a rejoint secrètement la France libre et participe à la préparation de l’opération à Dakar et ses environs, ainsi que son adjoint Antoine Bissagnet.
Après l'échec de l’opération, les trois hommes doivent fuir la répression des Vichystes. Boislambert et Bissagnet seront arrêtés. Campistron réussit à gagner la Gambie avec l'aide de Madior N'Guer. Il laisse derrière lui son épouse et ses six enfants désemparés.
Il est reçu à bord du Westernland par le Général de Gaulle, nommé auprès du gouverneur de l’AEF (décision n°1/dc du 28/10/1940), puis chargé de différentes missions en Afrique et au Levant sous le pseudonyme de « Galbert ». Il est chargé en particulier de visiter les camps de prisonniers français détenus par les Alliés, pour les amener à la cause de la France libre. Il y réussit pleinement.
En , le général Catroux lui confie la réorganisation de la Sûreté au Levant.
Il est condamné à mort par Vichy, et sa tête mise à prix 100 000 francs.
En 1943, il est affecté dans l’océan Indien et, à la fin de la guerre, il est directeur de cabinet du gouverneur de MadagascarPierre de Saint-Mart. Sur les instances de ce dernier, il refuse provisoirement sa mutation de retour sur le Sénégal.
Il meurt lors d’une mission en France, dans l'accident d’avion du sur les pentes du mont Zaghouan, en Tunisie. Cité à l'ordre de la Nation le , il est nommé gouverneur à titre posthume.