À partir de 1913, moment de sa décision de consacrer sa thèse de doctorat à la vie et l'œuvre d'Antonio Vivaldi, ses travaux permirent la redécouverte de nombreux compositeurs baroques, dont Vivaldi, Corelli et Leclair. Il est l'auteur du premier catalogue de l’œuvre de Vivaldi[4] : le P suivi d'un nombre sur les éditions et enregistrements un peu anciens de Vivaldi renvoie au classement de Pincherle. Mais on utilise désormais plus souvent le catalogue plus récent de Ryom, désigné par les lettres RV.
Marc Pincherle fut également conseiller artistique de la firme Pleyel, rédacteur en chef du Monde musical entre 1927 et 1930 et critique musical de l'hebdomadaire Les Nouvelles littéraires. Président à partir de 1948 de l'Académie Charles Cros, il est aussi vice-président (de 1945 à 1948), président (de 1948 à 1956) puis président honoraire (à partir de 1956) de la Société française de musicologie, secrétaire général du Festival d'Aix-en-Provence de 1950 à 1963, et était membre de l'Académie royale de Belgique et membre honoraire de la Royal Musical Association de Londres[2],[1],[5].
En 1975, sa bibliothèque, contenant des livres sur le violon, de la musique pour cordes, des compositions autographes et des lettres, a été vendue aux enchères[1].
Écrits
L'orchestre de chambre, Paris, Larousse, coll. « Formes, écoles et œuvres musicales », , 74 p. (OCLC250247733)
Vivaldi : Génie du baroque (1948)
Jean-Marie Leclair l’aîné (La Colombe, Paris, 1952)
Corelli et son temps (Éditions Le Bon Plaisir, Paris, 1954)
Le Monde des virtuoses (Flammarion, 1961)
Marc Pincherle, Le violon, Paris, PUF, coll. « Que sais-je? » (no 1196), , 128 p. (OCLC9156079, BNF34559668)