Elle porte officiellement le nom de « Manifestation du mercredi pour exiger que le Japon répare le problème des femmes de réconfort » (coréen : 일본군 위안부 문제 해결을 위한 정기 수요시위)
Selon le Conseil coréen, les « manifestations du mercredi se sont transformées en lieu de solidarité entre les citoyens et les victimes, un lieu de vie pour l'éducation à l'histoire, une plate-forme pour la paix et les droits humains des femmes, rassemblant les gens dans la solidarité au-delà du genre, de l'âge, des frontières, et des idéologies[1] ». Et il désire mener de violentes contre-attaques aux attaques contre le Japon. Le Conseil coréen déclare qu'il continuera à protester jusqu'à ce que la Corée ait considéré les droits et la dignité entièrement restaurés aux victimes.
Leur but est le « rétablissement de la dignité et des droits de l'homme des femmes de réconfort[1] ». Les objectifs généraux du Conseil coréen pour résoudre complètement les crimes de guerre sont[1] :
Obtenir la reconnaissance du crime de guerre.
Révéler la vérité dans son intégralité sur les crimes de l'esclavage sexuel militaire.
Obtenir des excuses officielles.
Obtenir des réparations juridiques.
Punir les responsables du crime de guerre.
Transmettre l'histoire du crime avec exactitude dans les manuels d'histoire.
Ériger un mémorial pour les victimes de l'esclavage sexuel militaire et un musée historique.
Pyeonghwabi
La statue en bronze doré, Pyeonghwabi (« Statue de la Paix »), est inaugurée lors de la 1000e manifestation le . Cette statue d'une adolescente coréenne assise sur une chaise face à l'ambassade du Japon représente toutes les jeunes filles coréennes contraintes de devenir femmes de réconfort[4]. L'oiseau sur son épaule symbolise la liberté et la paix[1],[4],[8].
↑(en) C. S. Chung, « The Origin and Development of the Military Sexual Slavery Problem in Imperial Japan », positions: east asia cultures critique, vol. 5, no 1, , p. 235 (ISSN1067-9847, DOI10.1215/10679847-5-1-219, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Gabriel Jonsson, « Can the Japan-Korea Dispute on "Comfort Women" be Resolved? », Korea Observer, vol. 46, , p. 489–515 (lire en ligne, consulté le ).