Une telle manifestation est une première dans toute l'URSS[2]. 100 000 participants ont participé à cette manifestation de 24 heures sur le parvis de l'opéra d'Erevan[3],[4].
Les revendications étaient la reconnaissance officielle du génocide arménien par l'URSS ainsi que la construction d'un mémorial du génocide à Erevan. Le slogan principal réclamait une « solution juste à la question arménienne » ; il était accompagné de divers slogans relatifs au Karabagh et au Nakhitchevan. La manifestation est à l'origine directe de la construction du mémorial de Tsitsernakaberd, inauguré en 1967.
↑(en) Jacob D. Lindy, Beyond invisible walls : The psychological legacy of Soviet trauma, East European therapists and their patients, New York, Brunner-Routledge, , 251 p. (ISBN978-1-58391-318-5, lire en ligne), p. 192.
↑Conny Mithander, John Sundholm et Maria Holmgren Troy, Collective traumas : memories of war and conflict in 20th-century Europe, Bruxelles, P.I.E.P. Lang, , 268 p. (ISBN978-90-5201-068-7, lire en ligne), p. 33.