Cette pièce s'inspire, pense-t-on[Qui ?], dans son plan, du Faust de Goethe et selon certains[Qui ?], contiendrait une allusion du poète à sa demi-sœur Augusta Leigh.
Résumé
Manfred vit seul comme un maudit au cœur des Alpes. Il invoque les esprits de l'univers, et ceux-ci lui offrent tout, excepté la seule chose qu'il désire, l'oubli. Il essaie alors, mais en vain, de se jeter du haut d'un pic élevé. Il visite ensuite la demeure d'Ahriam, mais refuse de se soumettre aux esprits du mal, leur enjoignant d'évoquer les morts. Enfin lui apparaît Astarté, la femme qu'il a aimée puis tuée par son étreinte (« My embrace was fatal... I loved her and destroy'd her »), ce qui est la cause de son sentiment de culpabilité, de son tourment. Répondant à son invocation, Astarté lui annonce sa mort pour le lendemain. Au moment prédit apparaissent des démons pour s'emparer de lui, mais Manfred leur dénie tout pouvoir sur sa personne. Pourtant, à peine sont-ils apparus qu'il meurt.
La situation de Manfred deviendra l'un des poncifs favoris composant le portrait de l'homme fatal du romantisme[réf. nécessaire].
Personnages
Manfred, personnage principal, archétype du héros romantique tourmenté
Un chasseur de chamois, qui sauve Manfred du suicide
L'abbé de Saint-Maurice, brave homme cherchant dans l'acte III à sauver l'âme de Manfred
« Dans le poème de Byron, le héros, figure surhumaine, est voué par le destin à détruire ceux qu'il aime. En vain entreprend-il de rechercher Astarté, esprit idéal qui détient seul le pouvoir d'apaiser le sentiment de culpabilité dont il est obsédé. »[réf. nécessaire]