Le , alors que la crise bat son plein, il est arrêté à Bamenda puis incarcéré à la prison centrale de Kondengui pour une peine de 15 ans d'emprisonnement[4],[3]. Lors de son procès il déclarera : « à quoi ça sert de tuer des milliers de personnes s'il faudra à la fin dialoguer[5] ».
Quelques mois après son incarcération, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC) ainsi que le Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) demandent la libération inconditionnelle de Mancho Bibixy dénonçant une détention arbitraire[1]. Il reste cependant en détention.