Mamouka Mamoulachvili (géorgien : მამუკა (უშანგი) მამულაშვილი, ukrainien : Мамука Мамулашвілі), dit Ouchangui (მამუკა (უშანგი) მამულაშვილი, Ушангі), né le à Tbilissi en RSS de Géorgie, est un chef d'unité paramilitaire géorgienne qui commande actuellement la Légion géorgienne[1].
Mamoulachvili combat pour la Géorgie pendant la guerre d'Abkhazie (1992-1993) à l'âge de 14 ans, aux côtés de son père[3]. Mamoulachvili se rappellera plus tard : « Ma première guerre a eu lieu dans les années 1990, en Abkhazie »[1]. Pendant la guerre, il est capturé par les forces abkhazes et détenu pendant trois mois avant d'être libéré[3].
Après la première guerre de Tchétchénie, il rejoint Paris pour terminer ses études[4]. Il retourne ensuite en Géorgie et sert comme conseiller militaire principal du président géorgien Mikheil Saakachvili[4].
Mamoulachvili soutient une zone d'exclusion aérienne à placer au-dessus de l'Ukraine, ce qui, selon lui, est nécessaire pour empêcher les frappes aériennes russes[7].
Accusations pénales en Russie
En septembre 2023, huit poursuites pénales sont engagées contre Mamoulachvili en Russie. Les accusations portées contre lui incluent le recrutement de combattants mercenaires, l'incitation à la haine ethnique et autres[9].
En février 2024, un tribunal de Moscou a condamné Mamouka Mamoulachvili par contumace pour recrutement de combattants mercenaires et incitation à la haine ethnique. Il est actuellement recherché par les autorités russes[10].
↑ ab et cNeil Hauer, « The Georgian fighters stiffening Ukraine's defences against possible Russian attack », National Post, (lire en ligne, consulté le )
↑Nolan Peterson, « Foreign Fighters Vow to Support Ukraine Against Russian Invasion », Coffee or Die Magazine, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bWilly Lowry, « Foreign fighters answer Zelenskyy's call to defend Ukraine », The National, (lire en ligne, consulté le )
↑ abcd et eNicholas Waller, « American Ex-Paratrooper Joins Georgian Legion Fighting in Ukraine », Georgia Today, (lire en ligne, consulté le )
↑Tea Mariamidze, « Heavy Shelling Wounds Georgian Legion Members in Eastern Ukraine », The Messenger, (lire en ligne, consulté le )