Depuis la France, l'hybride est rapidement entré en culture en Angleterre et d'autres parties de l'Europe, ainsi qu'en Amérique du Nord. Depuis lors, les sélectionneurs de plantes dans de nombreux pays ont continué à développer ce magnolia, et plus d'une centaine de cultivars sont maintenant connus.
Description
C'est un arbre ou arbuste calcifuge caduc au port arrondi et étalé (de 3 à 5 m de haut comme de large). La majorité des cultivars se ramifie dès la base. Il est très rustique et a une croissance lente. Il apprécie les sols frais (paillés), consistants, voire lourds (argileux à fortement argileux sans être calcaires). Une exposition à mi-ombre et une bonne irrigation, notamment la première année, contribueront efficacement à une bonne croissance.
Il a de grandes feuilles simples et alternes (10 à 15 cm) sur de robustes tiges.
Les fleurs sont roses et énormes (10 à 15 cm). Elles sortent au tout début du printemps (en même temps que les Forsythia) sur un arbre sans aucune feuille. Les feuilles suivent par la suite et durent de l'été jusqu'à l'automne.
Par confusion, il est parfois appelé tulipier ou « faux tulipier », en référence à sa floraison spectaculaire au printemps qui ressemble à des tulipes roses[4].
↑Soulange-Bodin, E. (1826), Notice sur une nouvelle espèce de magnolia in: Bulletin des Sciences Agricoles et Économique, Tome VI, (Paris): 57
↑In Mémoires de la Société Linnéenne de Paris, vol. 5 (1827): lxxiii : Thiébaut de Bernaud donne la référence de la première publication dans Relation de la fête champêtre du 24 mai 1826.