Maggy Monier naît sous le nom de Marguerite Beck en 1887 à Paris, fille naturelle de Marie Beck, gouvernante[1]. En 1894, elle est légitimée par le mariage de sa mère avec Paul Poirion, dont elle prend le patronyme. À l'âge de 18 ans, elle devient Mme Marguerite Monier en épousant à Châtenay-Malabry le sculpteur Émile Monier[2], fils de Joseph Félix Monier, écrivain et homme politique[3].
Carrière
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Sous le nom de Maggy Monier, elle a exposé en 1925 à la galerie G.-L Manuel frères[4], en 1926 [5], au Salon des indépendants en 1927[6].
Morte en 1965 à Châtenay-Malabry[1], elle repose au cimetière ancien de Châtenay-Malabry, aux côtés de son beau-père, mort en 1926, et de son mari, mort en 1970.
↑« Mme Maggy-Monier nous montre une quarantaine de tableautins, Provence, Bretagne, fleurs, d'un faire très alerte. Elle recherche les simplifications de ton et y atteint. Il y a une valeur d'intimité dans ses aspects de vieilles fileuses bretonnes assises dans la trouée noire de leur porte, qui creuse d'un ton de cave leurs maisons blanches. Ses fleurs sont peintes résolument en clair, et jaillissent toujours d'une simple verrerie blanche. Elles sont vivantes et donnent une jolie note d'art. » Gustave Kahn Mercure de France
↑[2] : Mme Maggy-Monier peint agréablement un pin des Antilles ; l'église de Romorantin de Maillols, les scènes de vie juive de Manékatz, le portrait de Marcel Gaillard sont de beaux tableaux. [3]
↑
Revue moderne des arts et de la vie, 1922, promotion de l'ouvrage [4]