Adeline Élie Françoise Dulait nait à Bruxelles, le . Fille naturelle, son père magistrat ne souhaite pas la reconnaître, elle portera donc le nom de sa mère, Clotilde Dulait. En 1867, elle entre au Conservatoire de Bruxelles. Sa maman ne voit pas cela d'un bon œil mais elle a le soutien du directeur, François Gevaert. Elle y suit l'enseignement de Jeanne Tordeus qui la présente au directeur de la Comédie-française, Émile Perrin[2].
Le , sa maman meurt. Elle obtient la même année son diplôme de capacité au conservatoire de Bruxelles avec la plus grande distinction. En , elle signe à la Comédie-française et se produit pour la première fois à Paris en septembre. Elle y fera une carrière de tragédienne complète, interprétant Pierre Corneille, Jean Racine, Victor Hugo mais également des auteurs contemporains[2].
Elle prend sa retraite en 1909 et joue sa dernière pièce au Théâtre-Français en . Elle se retire ensuite dans la Manche au hameau de Landemer (commune de La Hague) où, fuyant les mondanités, elle sombre dans l'oubli. Elle reçoit fréquemment son ancienne professeure devenue amie, Jeanne Tordeus. Elle entreprend d'écrire ses mémoires avec l'aide de son neveu, le poète Charles Dulait, mais le projet n'aboutit pas en raison du décès de ce dernier survenu en 1911. Adeline Dudlay meurt à Paris, le . Elle repose au Père Lachaise (95e division)[2],[3].
Théâtre
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Adeline Dudlay sauvée des flammes en 1900 (supplément illustré du Petit Journal)
Page de couverture du supplément illustré de Comœdia
Bibliographie
Éliane Gubin, « Adeline Dudlay », dans Éliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Bruxelles, Racine, (lire en ligne), p. 219-220
H. Servais, Une tragédienne de la belle époque:Adeline Dudlay et la Comédie-française, Paris, 1962.
K. Schneider, Etre comédienne au tournant du siècle. Le conservatoire de Bruxelles 1880-1914, Sextant, décembre, 1999.
↑ abc et dÉliane Gubin, « Adeline Dudlay », dans Éliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Bruxelles, Racine, (lire en ligne), p. 219-220
↑Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN978-2-914611-48-0), p. 296