Madeleine Pak Pong-son naît en 1796 dans la ville de Séoul, en Corée[1]. Elle est issue d'une famille non chrétienne[2].
Elle se marie à quinze ans, et épouse un homme non chrétien. Ils ont deux enfants, deux filles. Quand son mari meurt, elle rentre chez elle à Séoul[2].
Sa belle-mère, Cécile Kim, l'attendait dans la maison de Séoul. Elle parle à Madeleine du catholicisme, et la persuade de devenir catholique en 1834. Madeleine vit alors chez le frère de sa belle-mère, à l'extérieur de la porte sud de Séoul. Une douzaine de pauvres gens vivent là avec eux ; Madeleine est très gentille et charitable envers eux, au point de s'en oublier presque. Un témoin dit d'elle que tous ceux qui l'ont vue admiraient son dévouement à l'amour de Dieu et de ses voisins[2].
Lors des persécutions, Madeleine attend calmement une arrestation éventuelle, en restant chez elle[2]. Arrêtée, Madeleine Pak Pong-son est torturée à plusieurs reprises. À chaque fois, elle refuse de renier sa foi et de dénoncer les autres catholiques. Ses jambes sont tordues et ses tibias sont rudement frappés, mais elle dit juste qu'elle veut mourir pour Dieu. Le , elle est décapitée à l'extérieur de Séoul, à la Petite porte de l'Ouest, en compagnie de huit autres catholiques[2].
Sainte Madeleine Pak Pong-son est fêtée le 26 septembre, jour anniversaire de sa mort, et le 20 septembre, qui est la date commune de célébration des martyrs de Corée[1].