La ville est officiellement fondée en 1886 par les Allemands Otto Finsch, un scientifique, et Eduard Dallmann sous le nom de Friedrich-Wilhelmshafen[1],[2] et est située sur la Terre de l'Empereur-Guillaume (Kaiser-Wilhelmsland). À deux kilomètres de la ville, sur l'île de Siar est également établie une mission luthérienne allemande.
La Compagnie de Nouvelle-Guinée (Neuguinea-Kompagnie) — dont la finalité est de coloniser et d'exploiter les ressources (principalement tabac, café et cacao) de la Neu Guinea, la Nouvelle-Guinée allemande — transfère en son siège de Finschhafen à Friedrich-Wilhelmshafen et l'y sera établi jusqu'en 1899[3], année où le gouvernement impérial allemand reprend la propriété de la Compagnie de Nouvelle-Guinée. La ville de Rabaul, sur l'île de Nouvelle-Poméranie (aujourd'hui la Nouvelle-Bretagne), devient à ce moment le centre administratif des possessions allemandes en Nouvelle-Guinée.
En , des habitants de Madang fomentent une insurrection contre la population européenne. Un natif est abattu lors de l'assaut du dépôt d'armes et neuf autres sont ensuite exécutés tandis que plusieurs autres sont exilés[3].
La ville est prise par l'armée australienne le , la garnison de la ville ayant fui la veille à bord du croiseur Cormorran.
Madang dispose d'un aéroport international dont les codes IATA et ICAO sont respectivement MAG et AYMD. La ville dispose également d'un port de commerce permettant d'accueillir quelques bateaux, y compris des bateaux de tourisme faisant escale entre l'Asie et l'Australie[5].
Éducation
Madang abrite un campus de la Divine Word University, une université chrétienne, fondée par la Société du Verbe Divin et reconnue par une loi parlementaire et déclarée par le gouvernement de Papouasie-Nouvelle Guinée[6]. L'université délivre des diplômes tels que masters et doctorats en arts, informatique, éducation et sciences.
Religion
Madang est le siège du diocèse catholique de Madang, confié à la Société du Verbe Divin.
Galerie
Aéroport de Madang
Lagon de Madang
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Madang » (voir la liste des auteurs).