La vie de Ferrand est quasiment inconnue. On sait qu'il était clerc et juriste de formation. Il est déjà au service de Philippe de Valois avant l'accession au trône de celui-ci, et est chanoine du Mans en 1328.
Après l'avènement de Philippe VI, Ferrand suit ce dernier à Paris et devient Maître des requêtes de l'Hôtel du roi, où il fait preuve d'une grande activité. Alors qu'il est chanoine du Mans et d'Angers, après le transfert de Jean d'Avaugour et les refus d'André de Florence, trésorier de Reims, et de Guillaume de Roseyo, chantre d'Evreux; le pape Jean XXII le nomme le , évêque de Saint-Brieuc. Il accepte dans un premier temps puis il obtient le une prorogation d'un an avant de se faire consacrer avant de refuser finalement la fonction, préférant rester à la Cour du roi[1].
Ferrand fait preuve au cours de son cancellariat d'une grande activité et gère strictement la chancellerie. Il fait ainsi cesser les abus financiers qui avaient été commis par son prédécesseur et commande une enquête contre les responsables.
Macé Ferrand décède seulement six mois après son entrée en fonction, le .
Sources
Raymond Cazelles, La société politique et la crise de la royauté sous Philippe de Valois, Paris, Librairie d'Argences, coll. « Bibliothèque elzévirienne », , 495 p. (BNF31919226)
(la) Jean-Barthélemy Hauréau, Gallia Christiana, vol. XIV Provincia Turonensi, Paris, Firmin-Didot, , p. 1090-1091 Ecclesia Briocensis, Episcopi Briocenses XXIII Matthæus