Il s'agit du premier long métrage comme réalisateur d'Yvan Attal. Il s'agit d'une adaptation de son propre court-métrage, I Got a Woman de 1997.
Synopsis
Journaliste sportif, Yvan est marié à Charlotte, une comédienne célèbre. Beaucoup l'estiment chanceux, mais un jour quelqu'un lui fait remarquer que de nombreux acteurs embrassent sa femme, et qu'une foule de spectateurs la déshabillent du regard à chaque film... Yvan devient jaloux.
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Pour son premier long métrage comme réalisateur, Yvan Attal adapte un court métrage qu'il a lui même réalisé. Dans son scénario, il s'amuse à brouiller les pistes entre la fiction et la réalité :
« Brouiller les pistes me plaisait. Quand on fait un film, on fait tout pour faire croire aux spectateurs que l'histoire qu'on leur raconte est vraie. J'ai donc utilisé tous les moyens que je pouvais pour rendre cette histoire la plus crédible possible. Qu'est ce qui est vrai et qu'est ce qui est faux au cinéma est d'ailleurs un des sujets abordé dans le film[2]. »
— Yvan Attal
Bien que les deux personnages principaux portent le même prénom que leurs interprètes, Yvan Attal ne veut pas pour autant en faire une autobiographie, malgré des sujets qu'il connait bien :
« Il m'est arrivé dans ma courte carrière d'acteur d'avoir à tourner quelques scènes d'amour. Quand on passe sa journée au lit, nu, avec une actrice, à l'embrasser, la caresser, c'est toujours un peu bizarre de rentrer à la maison le soir et de dîner normalement avec sa propre femme. Même si tout est faux, tout, ou à peu près tout est quand même pour de vrai[2]. »
— Yvan Attal
Pour incarner les parents d'Yvan, Yvan Attal fait appel aux parents de deux proches, Annette Hazanavicius (la mère de Serge et Michel Hazanavicius) et Jean Abelanski (le père de Lionel Abelanski), qui n'étaient jamais apparus au cinéma[2].
La musique originale du film est composée par le pianiste de jazz américain Brad Mehldau et interprétée par son trio. On retrouve par ailleurs d'autres compositions non originales : deux versions de Singalong Junk (par Brad Mehldau), version instrumentale de Junk figurant sur le premier album de Paul McCartney en 1970. Le film est ponctué de la célèbre chanson London Calling interprétée par le groupe The Clash.
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En France, le film obtient des critiques plutôt positives. Il décroche une note moyenne de 3,8⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 19 titres de presse[5].
En France, le film enregistre 735 139 entrées[1] et 1 100 591 entrées en Europe[6]