Après des études secondaires au Lycée de Jeunes Filles de Bamako où elle obtient le baccalauréat philosophie-langues en 1966, elle entreprend des études de psychopédagogie en France et obtient un diplôme de formation d’éducatrice préscolaire en 1974 à l’Institut de formation pédagogique de Montrouge[1].
M’Bam Diatigui Diarra assure la présidence de l’Association malienne des droits de l'homme entre 1991 et 1998 et s’engage au niveau international comme rapporteure spéciale sur la situation des Droits de l’Homme au Tchad pour le compte du Centre des Nations unies pour les droits de l’Homme entre 1994 et 1996, coordinatrice du Programme d’assistance judiciaire à l’Office du Haut commissaire aux droits de l’Homme au Burundi entre 1997 et 1999, coordonnatrice des activités en direction des institutions de la République, des partis politiques, des femmes et de la société civile au Bureau des Nations unies en Guinée-Bissau entre 1999 et 2003[1].
Au Mali, elle participe au Comité de réflexion sur l’approfondissement de la démocratie, présidé par Daba Diawara. Le , elle est nommée Médiateur de la République[2], fonction qu’elle occupe jusqu’à son décès le à la suite d'un accident de circulation survenu dans la nuit vers 23h à Dialakorobougou à 20 km de Bamako[1].
Hommages
Lors de ses obsèques le , le président de la république Amadou Toumani Touré élève, à titre posthume, M’Bam Diatigui Diarra, au grade de commandeur de l’ordre national en reconnaissance de son combat de défenseur des démunis et des plus faibles[3].
Notes et références
↑ abcde et f« Décès de M’Bam Diatigui Diarra, Médiateur de la République du Mali », Maliweb, (lire en ligne)
↑« Le président malien a désigné Mme M'Bam Diatigui Diarra en qualité Médiateur de la République », lesafriques.com, (lire en ligne)
↑Modibo Fofana, « M’Bam,Diatigui Diarra: Le dernier hommage », journaldumali.com, (lire en ligne)