Il comprend une seule ligne, ouverte en . Trois extensions permettront d'ici de structurer le réseau en trois lignes ayant une partie de leurs parcours en commun.
Histoire
Prémices et études
En , le plan directeur des infrastructures d'Andalousie (PDIA) envisage la réalisation d'un réseau de tramway pour l'agglomération de Grenade, idée que reprend trois ans plus tard le plan métropolitain d'aménagement du territoire (POTAUG). Les études d'opportunité et de faisabilité sont commandées en et le projet définitif est rédigé en [1]. Les administrations régionale et municipale s'entendent en pour faire circuler la ligne en souterrain dans le centre historique, une solution que rejetait initialement le gouvernement autonome en raison de la richesse archéologique du sous-sol de Grenade[2].
Débuts des travaux et désaccords
Le président de la Junte d'AndalousieManuel Chaves et le maire de GrenadeJosé Torres Hurtado signent le un accord-cadre en vue de doter la ville d'un transport en commun en site propre. L'objectif est de débuter les travaux avant la fin de l'année et qu'ils soient conclus en [3]. Le chantier démarre en sur le tronçon entre Albolote et Maracena[4]. Après la résolution en des désaccords sur le tracé dans la ville-centre entre la mairie et le gouvernement régional[5], les travaux dans Grenade commencent en [6], repoussant de facto l'inauguration à une date ultérieure[7].
Retards, impayés, et inauguration
En raison de la crise économique mondiale de 2008, les impayés se multiplient, ce qui ne cesse de décaler la mise en service commerciale. En , les travaux sont mis à l'arrêt. Ils peuvent reprendre en grâce à un prêt de 130 millions € accordé par la Banque européenne d'investissement (BEI). Quasiment terminé en , le chantier se bloque au niveau du passage par la gare ferroviaire, propriété de la société publique ADIF, jusqu'en . Le Fonds européen de développement régional (FEDER) ayant accordé dans le même temps un financement de 262 millions €, les travaux aboutissent le [7].
Après que l'inauguration a été annoncée pour , , , et puis [7], le métro commence réellement à circuler à partir du [8]. Le coût total de l'infrastructure, évalué initialement à 276 millions €, est établi à 558 millions €, l'estimation initiale ne comprenant pas l'achat des rames, l'alimentation en énergie ou encore les intérêts bancaires[9].
Extensions annoncées
À l'automne , le département de l'Équipement de la Junte d'Andalousie annonce trois projets d'extension du réseau de métro léger, toutes situées en surface : 6,8 km et six nouvelles stations au sud, desservant Churriana de la Vega et Las Gabias[10] ; 4,9 km et six stations au nord à Atarfe[11] ; et 3,5 km et sept stations dans le centre historique de Grenade, à l'est de l'avenue du Chemin de ronde[12].
Lors de l'entrée en service de ces trois extensions, prévue pour , le réseau sera restructuré en trois lignes : la ligne 1 suivant le tracé initial, entre Armilla et Albolote ; la ligne 2, reliant Las Gabias à Atarfe en passant par la nouvelle variante dans le centre historique ; et la ligne 3, opérant un trajet circulaire dans ce même centre historique[13].
Les trois projets d'extension reçoivent en le feu vert de l'autorité environnementale, permettant aux autorités andalouses de lancer les appels d'offres pour la réalisation des chantiers. L'objectif est de démarrer au printemps les travaux de l'extension vers Churriana de la Vega et Las Gabias[14]. Lors de la publication de l'étude d'exécution de ce prolongement, en , il est constaté que les infrastructures sont conçues afin de permettre, à l'avenir, la création d'une section entre Armilla et Alhendín, et d'un tronçon reliant Churriana de la Vega et Cúllar Vega[15].
Le chantier de l'extension sud est formellement lancé par les autorités régionales le [16].
Réseau
Le réseau comprend une seule ligne, de 16 km de longueur : 13 km en surface et 3 km en tunnel, sous l'avenue du Chemin de ronde (Camino de Ronda) de Grenade. Vingt-six stations sont réparties sur l'ensemble de la ligne, qui dessert les communes d'Albolote, Maracena, Grenade et Armilla, dont trois en souterrain. La ligne est à écartement normal, soit 1 435 mm[17].
Actuel
Ligne
Terminus
Longueur
Stations
Distance moyenne entre les stations
Albolote
Armilla
16 km
26
600 m
Carte
Projet
Ligne
Terminus
Longueur
Stations
Distance moyenne entre les stations
Coliseo
Las Gabias
27,5 km
39
705 m
Circulaire
7,4 km
15
493 m
Prolongements envisagés
Le plan des infrastructures de transport et de la mobilité d'Andalousie (PITMA) - ne prévoit pas stricto sensu la réalisation de nouvelles lignes. Néanmoins, une des cartes d'impact environnemental annexée au plan évoque une ligne desservant, à partir du sud de Grenade, les communes de Huétor Vega, Cájar, La Zubia et Ogíjares, ainsi qu'un prolongement de la section nord jusqu'à Santa Fe, sans desservir l'aéroport[18].
Matériel roulant
Le réseau utilise quinze rames Urbos III de Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF) qui circulent à une vitesse moyenne de 20 km/h[17]. Huit rames supplémentaires sont commandées en , pour une mise en service en [19]. Ces trains offrent un plancher surbaissé intégral pour l'accessibilité aux personnes handicapées et peuvent recevoir 304 passagers[20]. Le garage-atelier se situe sur le territoire de Maracena.
Notes et références
↑(es) Alberto Sánchez López, « El Metro de Granada. Singularidades Constructivas y de Integración », Obras Urbanas, , p. 34-42.
↑(es) Quico Chirino, « Un metro de dos siglos », Ideal, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Agence EFE, « Las obras del metro de Granada podrían comenzar en otoño », Ideal, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « La Junta ya ha ejecutado el 95% de las obras del Metro entre Albolote y Maracena », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Agence EFE, « La Junta y el Consistorio acuerdan un nuevo trazado para el Metro de Granada », Ideal, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Q. Ch., « Las primeras obras del metro cortarán el tráfico en la avenida de América », Ideal, (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et c(es) Álvaro López, « El metro de Granada acumula una década de retrasos », Eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « El metro de Granada se inaugurará finalmente el próximo jueves a las 12 horas », 20 Minutos, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) B. Rodríguez, « Claves del sobrecoste del metro de Granada: un presupuesto "estimativo" y muy inconcreto », 20 Minutos, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Juan José Medina, « La ampliación Sur del Metro de Granada llegará a Churriana y Las Gabias y tendrá seis paradas », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Juan José Medina, « La ampliación Norte del Metro de Granada solo beneficiará a Atarfe », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Juan José Medina, « Así será el recorrido del Metro por el Centro de Granada: en superficie y con siete paradas », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Juan José Medina, « El Metro de Granada funcionará con tres líneas cuando esté ampliado », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) S.R., « El Metro de Granada obtiene la autorización ambiental necesaria para las ampliaciones Sur, Norte y Centro », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Juan José Medina, « El Metro de Granada ya plantea extensiones a Alhendín y a Cúllar Vega », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Chema Ruiz España, « El Metro de Granada empieza a crecer hacia Las Gabias », Granada Digital, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Juan José Medina, « El Plan de Infraestructuras de la Junta revela futuras ampliaciones del Metro de Granada a otros municipios », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Ocho nuevos trenes se incorporarán a la flota del Metro de Granada en 2024 », Granada Hoy, (lire en ligne, consulté le ).