Ménehould est une sainte de l'Église catholique qui a donné son nom à la ville de Sainte-Menehould en Champagne.
Biographie-Hagiographie
On trouvera principalement des informations sur la vie de Sainte Ménehould dans le livre de Claude Buirette, Histoire de la ville de Sainte-Ménehould et de ses environs[2] ou dans le tome 12 des petits Bollandistes : vies des saints, de Monseigneur Paul Guérin[3].
Son prénom est orthographié aussi Manechilde (en latin Manechildis) ou Manehould[2].
Perthes
Ménehould[3] naquit dans la première moitié du Ve siècle à Perthes, village champenois situé près de Saint-Dizier. Elle était fille du gouverneur du Perthois, le comte Sigmarus (Sigmar) et la cadette des sept filles de Sygmarus et de Lintrude :
Amée[4],
Hoïlde[5],
Lintrude[6],
Pusinne[6],
Francule[6],
Libaire[6] et
Ménehould.
Élevées dans la piété chrétienne par le prêtre Eugène, elles auraient toutes pris le voile. L’évêque de Châlons Saint Alpin reçut leurs vœux.
Château-sur-Aisne
Ménehould s'installa avec son père sur l'une de ses terres à Château-sur-Aisne, lieu marécageux où les habitants furent atteints d'une maladie contagieuse. Ménehould y prit la direction d'un hospice fondé grâce au don de deux juifs convertis. Elle y soigna les habitants avec beaucoup de dévouement. Château-sur-Aisne deviendra Sainte-Ménehould.
La Neuville-au-Pont
Ménehould s'installa sur une colline nommée Côte-à-Vignes près de La Neuville-au-Pont. On lui attribue plusieurs guérisons miraculeuses. Elle y aurait fait jaillir une source miraculeuse en plantant son fuseau en terre.
Bienville
Après la mort de ses parents, elle s'installa à Bienville sur l'une des terres de son père (lequel avait attribué un domaine à chacune de ses filles). Elle y finit sa vie, y serait morte, à un âge avancé, le de l'an 490[3] ou 499 ou 500[2] selon les textes.