On ne connaît pas le nom de la mère de Drogon de Bretagne[Note 1] (née vers 925), seulement qu'elle fut une proche du comte Thibaud Ier de Blois, surnommé « le Tricheur » par les chroniqueurs capétiens.
En 952, Alain Barbetorte meurt. Devenue veuve, elle est remariée rapidement par son frère avec Foulque II d'Anjou[11]. Celui-ci, en accord avec Thibaud, régent de la Bretagne[12], prend le contrôle du comté de Nantes au nom de Drogon, alors âgé de deux ans[10].
Néanmoins, Drogon meurt à Angers en 958 dans des conditions mal définies (possible empoisonnement par Foulque II). Sa date de mort exacte n'est pas connue. En conséquence, Foulque II d'Anjou s'empare de l'estuaire ligérien en devenant de facto comte de Nantes jusqu'en 960.
Noms spéculatifs
Avant l'ère moderne, nombre d'historiens voulurent attribuer, sans preuve définitive ou d'époque, un nom à la mère de Drogon :
Roscille, comme précisé par Claude Renaudot[18] et plus récemment par Gilbert Filior[10],[Note 3].
Notes et références
Notes
↑ Aucune source primaire ne précisant le nom de la mère de Drogon, une partie de l'historiographie moderne lui attribue sans preuve une variante de celui de sa grand-mère paternelle.
↑Jean-Louis Chalmel, Histoire de Touraine, depuis la conquête des Gaules par les Romains, jusqu'à l'année 1790: Histoire depuis la conquête des Gaules par les Romains jusqu'à l'année 1790, H. Fournier, , 468 p. (ISBN978-1273337611, lire en ligne), p. 310.
↑Claude Renaudot, Révolutions des Empires, Royaumes, Républiques, et autres États Considérables du Monde, Chez Jean-Thomas de Trattnern, Imprimeur et Libraire de la Cour, (lire en ligne), p. 361.