Léonie Périault naît à Clamart et grandit à Vélizy, dans les Yvelines. Elle commence dès le plus jeune âge le sport et elle pratique son premier triathlon à l'âge de 8 ans, mais elle est à cette époque avant tout nageuse en section sport-études du collège Rameau et à la Société de natation de Versailles[1]. Après une première expérience au Stade Français Saint-Cloud, elle se met sérieusement au triathlon en 2006 et se forme à Versailles Triathlon avec Thibaut Kerhervé[2] et intègre la section sportive triathlon du lycée Marie-Curie. Elle goûte pour la première fois aux podiums nationaux en devenant vice-championne de France minimes de Triathlon en 2008 derrière Justine Guérard Elle participe au sein d'une sélection régionale francilienne à ses premières compétitions internationales en Coupe d'Europe juniors[3].
Elle rejoint brièvement le club de Poissy Triathlon au début d'année 2011 où elle décroche son premier titre national individuel en duathlon chez les cadettes, puis à l'automne de la même année le club d’Issy-les-Moulineaux et Guillaume Lepors. En 2012, elle devient vice-championne d'Europe juniors à Eilat, puis vice-championne du monde juniors à Auckland[4]. En 2013, elle est championne de France juniors de Triathlon devant Cassandre Beaugrand et Jeanne Lehair[5]. Revenue sous les couleurs de Poissy Triathlon, elle confirme ses progrès en 2015, en prenant l'argent chez les espoirs (U23) aux championnats de monde de triathlon à Chicago, devancée au sprint sur la ligne d'arrivée par sa compatriote Audrey Merle[6] et renouvelle cette performance l'année suivante à Cozumel, battue par l'Allemande Laura Lindemann[7]. À cette période elle s'installe au pôle France de Montpellier et confie son entraînement à Stéphanie Deanaz[8].
En , elle fait partie de l'équipe de France de relais mixte lors des championnats du monde de cette spécialité. Première relayeuse de l'équipe, elle fait un gros effort pour transmettre le relais en deuxième position derrière l'Allemande Laura Lindemann. Dorian Coninx second relayeur est au coude à coude durant la première partie de course avec Jonathan Brownlee. Il prend l'ascendant durant la course à pied, creuse un écart avec le Britannique et passe le relais à Cassandre Beaugrand qui doit affronter l'Américaine Katie Zaferes qui reste au contact de la Française jusqu'au passage du dernier relais. Vincent Luis dernier relayeur, ne laisse aucun doute sur sa forme et sa maîtrise à ce moment. Il prend rapidement du champ sur les derniers relayeurs, américain, britannique et australien, qui se disputent les dernières marches du podium. L'équipe de France vainqueur en 1 h 20 min 6 s, ajoute un second titre mondial de cette spécialité à son palmarès et donne un premier titre mondial à Léonie Périault[14]. Elle complète ses victoires en relais mixte par une nouvelle médaille d'or aux championnats d'Europe à Glasgow, où elle s'impose avec ses coéquipiers et rajoute un deuxième titre international à son palmarès[15].
Au début 2023, elle revient au club Versailles Triathlon[18] et s’entraîne avec Romain Lieux[19] afin de préparer le dernier cycle pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Au mois de juin 2023, elle prend la seconde place de l'étape des WTCS à Montréal[20]. Elle participe à la course olympique de Paris 2024 et passe la ligne d'arrivée en 27e position en réalisant un temps de 2 h 0 min 40 s.
Autre pratique sportive
Elle pratique également pendant la période hivernale, le cross-country dont elle devient championne de France juniors en 2012[21] et vice-championne de France en 2018, ne perdant que sept secondes sur la championne d'athlétisme Sophie Duarte[22].
Palmarès
En triathlon
Le tableau présente les résultats les plus significatifs (podium) obtenus sur le circuit national et international de triathlon depuis 2013[23],[24].