La langue lydienne est attestée sur des pièces de monnaie au moins du début du VIIe jusqu'au IIIe siècle av. J.-C. La majorité des inscriptions retrouvées date des Ve et IVe siècles av. J.-C., soit pendant la période de domination Perse[2]. Au XXIe siècle, une centaine d'inscriptions en lydien sont connues[1]. La plupart étant très courtes, il est difficile de connaître leur signification. La plupart ont été retrouvées à Sardes, capitale de la Lydie[1]. Quatre textes bilingues lydien-araméen ou lydien-grec ont été retrouvés et ont permis de mieux connaître la langue lydienne[1].
Le lydien et le grec se sont mutuellement influencés, ce qu'attestent des emprunts[3].
Références
↑ abcd et e(en) Elspeth R. M. Dusinberre, Aspects of Empire in Achaemenid Sardis, Cambridge University Press, (ISBN978-0-521-81071-5, lire en ligne), p. 113-114
↑(en) H. Craig Melchert, « Lydian », dans R. Woodard (dir.), The Ancient Languages of Asia Minor, Cambridge, 2008, p. 56-63.
↑(en) Michele Bianconi, Linguistic and Cultural Interactions between Greece and Anatolia: In Search of the Golden Fleece, BRILL, (ISBN978-90-04-46159-8, lire en ligne), p. 117-118
(en) Id., « Lydian », in The Cambridge Encyclopedia of the World's Ancient Languages, sous la dir. de Roger D. Woodard, Cambridge, Cambridge University Press, 2004, p. 601–608, (ISBN0-521-56256-2).
(de) Roberto Gusmani, Lydisches Wörterbuch mit grammatischer Skizze und Inschriftensammlung, Heidelberg, 1964, (ISBN3-533-02929-8).
(en) Vitalij Shevoroshkin, The Lydian language, Moscou, 1977.
(fr) Raphaël Gérard, Phonétique et morphologie de la langue lydienne, Bibliothèque des cahiers de l'institut de linguistique de Louvain, éd. Peeters Louvain-La-Neuve, 2005, (ISBN90-42-91574-9).