Son nom vient vraisemblablement d'un mot aquitanien analogue au basquelohi « limon, boue », peut-être à rapprocher du celtiqueluto-, « marais », présent de l’Espagne à la Belgique[1]. Il est documenté dans les textes anciens sous les formes Lui (1170), lo Hui (1286)… D'après Pierre de Marca[2], le cartulaire de Lescar (1101) le mentionnait sous la forme latine Lunius[3].
Géographie
Le Luy (69,5 km) est constitué de la confluence du Luy de Béarn (77 km) au sud et du Luy de France (85 km) au nord. Les deux prennent leur source en Béarn, au nord-est de Pau, le premier à Andoins et le second à Limendous. Mais, pour le Sandre, Le Luy de Béarn est un affluent du Luy de France (cours principal) dont la longueur totale est alors de 154,5 km[4].
Luy de Béarn et Luy de France traversent d'est en ouest la Chalosse où ils se réunissent à moins d'un kilomètre à l'ouest du château de Gaujacq, puis le Luy conflue dans l'Adour en aval de Tercis-les-Bains (au sud-ouest de Dax).
↑noter (si cette graphie est étymologiquement fondée) que le « -n- » intervocalique devient muet en gascon et donne -h- en basque. Toutefois les noms aquitaniens Lohitton et Lohixsus rappellent que le -h- basque est étymologique. Un -n- dans le radical pourrait être suggéré par l'occitanlòna « lagune, terrain marécageux », du latin laguna.