Comme jeune compositeur, son style musical, traditionnel et empreint de lyrisme témoignait de sa filiation à Gustav Mahler[6], mais son pays adoptif lui fit assimiler les influences de son maître Paul Hindemith comme celles d'Aaron Copland et Igor Stravinsky, plus particulièrement dans ses œuvres vocales (The Prairie,1942; Song of Songs, 1946; Griffelkin, 1955).
En 1957, il créa un ensemble de musique de chambre expérimental à l'Université de Californie (UCLA) qui, suivant sa pensée, devait se consacrer à un travail de recherches concernant les problèmes d'improvisation et de rapports entre compositeur et interprètes. Ses recherches l'amenèrent à aborder différentes techniques d'écriture (sérialisme, formes ouvertes, formes aléatoires, formes précalculées). Foss a dès lors constamment recherché le renouvellement des relations entre compositeur, musique et interprètes, en y incluant aussi le public, ce qui fait sa spécificité[7],[8].
(en-US) « Current Chronicle », The Musical Quarterly, Vol. 36, No. 3, , p. 441-460 (20 pages) (lire en ligne),
(en-US) Lukas Foss, « The Changing Composer-Performer Relationship: A Monologue and a Dialogue », Perspectives of New Music, Vol. 1, No. 2, , p. 45-53 (8 pages) (lire en ligne),
(en-US) Van Meter Ames, « What Is Music? », The Journal of Aesthetics and Art Criticism, Vol. 26, No. 2, , p. 241-249 (9 pages) (lire en ligne),
(en-US) Matthew Sansom, « Imaging Music: Abstract Expressionism and Free Improvisation », Leonardo Music Journal, Vol. 11,, , p. 29-34 (6 pages) (lire en ligne),
(en-US) Raymond Yiu, « Renaissance Man: A Portrait of Lukas Foss », Tempo, New Series, No. 221, , p. 15-23 (9 pages) (lire en ligne),
↑(en-US) Allan Kozinn, « Lukas Foss, Composer at Home in Many Stylistic Currents, Dies at 86 (Published 2009) », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )