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Malgré cet environnement hautement aristocratique, les convictions républicaines et antifranquistes de la duchesse, ainsi que son soutien actif aux pêcheurs et paysans de la région de Jerez, notamment sa manifestation pour les victimes de l'incident nucléaire de Palomares[1], lui valurent un emprisonnement à Alcalá de Henares pendant huit mois par le pouvoir franquiste. Elle y gagne son célèbre surnom, conféré par la presse, de « Duchesse rouge » (« Duquesa Roja »). Pour éviter d'autres peines de prison à la suite de la parution de son roman La Grève (la grève étant à cette époque illégale dans l'Espagne franquiste), elle s'exile en France en 1970 pour sept ans.
Lors de ses recherches, elle découvre des documents qui l'ont convaincue que des marins arabo-andalous faisaient commerce avec des ports du Brésil, de la Guyane et du Venezuela bien avant les voyages de Christophe Colomb et de Pedro Álvares Cabral (ces contacts trans-océaniques précolombiens étant historiquement non avérés). Elle publia ces travaux dans des ouvrages d'histoire, Ce n'était pas nous (No fuimos nosotros) et L'Afrique face à l'Amérique (África versus América).