Courtisan et diplomate, il s'attira les bonnes grâces de Philippe II en 1563 comme émissaire à Rome. Promu en 1568 lieutenant-général, il fut chargé par le roi d'assister Jean d'Autriche au cours de la répression de la Révolte des Alpujarras puis à la bataille de Lepante, et de contenir le tempérament fougueux de ce prince, dont le monarque se défiait[1].
Philippe II, dont il avait su gagner la confiance, l’éleva au rang de Grand-commandeur de Castille et même, en 1572, le nomma gouverneur de Milan (un poste habituellement réservé à la plus haute noblesse). Il gouverna avec modération à ce poste, bien qu'il se heurtât violemment à l'archevêque Charles Borromée[1].
En 1573, il remplaça le duc d'Albe dans le gouvernement des Pays-Bas pour y apaiser la situation. Il y essaya une politique modérée, mais dut faire face à des difficultés insurmontables. Après quelques alternatives de succès et de revers dans sa lutte contre les États Généraux et Louis de Nassau, frère de Guillaume Ier d'Orange-Nassau, il mourut de maladie au siège de Zierikzee, en 1576. Son disciple, Don Juan d'Autriche est nommé pour lui succéder et gagne les Pays-Bas en traversant la France hostile déguisé en valet pour arriver finalement à Marche-en-Famenne où il est empêché d'aller à Bruxelles par la présence des troupes des États Généraux en rébellion.
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Portraits du gouverneur Luis de Requesens
Pour l’Histoire de la guerre des Païs-Bas, du R.P. Famien Strada traduite par P. Du Ryrer (1727).
Par Carlos Múgica y Pérez pour l’Historia de la Marina Real Española (1854).