Luis Adolfo Siles Salinas est chef du Parti social-démocrate en 1966 lorsqu'il se présente à la vice-présidence avec René Barrientos Ortuño comme candidat à la présidence. Le duo remporte les élections générales de 1966(es) et Siles Salinas devient vice-président de la république bolivienne. Il y tient un rôle de premier plan en tant que président du Congrès national qui a promulgué la Constitution de 1967.
En sa qualité de vice-président, Siles Salinas devient président de la Bolivie par succession constitutionnelle le lorsque le président René Barrientos Ortuño meurt dans un accident d'avion. Durant sa présidence, il signe d'ailleurs l'accord de Carthagène, permettant la création du Pacte andin, depuis renommé, Communauté andine des nations. Il ne demeure président que cinq mois, jusqu'à ce que le militaire Alfredo Ovando Candía le chasse du pouvoir par un coup d'État le [2].
Postérieurement, durant les sept années de dictature militaire du généralHugo Banzer Suárez, Siles Salinas s'exile au Chili et depuis là, y fonde l'Assemblée permanente des droits de l'homme de Bolivie pour combattre la dictature et défendre les valeurs démocratiques[3],[4]. Il revient en Bolivie en 1978 pour rejoindre le parti de son demi-frère, Hernán Siles Zuazo, l'Unité démocratique et populaire avant de fonder son propre parti, l'Offensive de la gauche démocratique[2],[5].