Mais l'année 1990 est celle des blessures graves. Un taureau de Murteira Grave le cueille à Madrid le à la sortie d'une demi-véronique et lui inflige une sévère blessure (vingt cinq centimètres) à la cuisse droite et Lucio, qui n'est plus apte à toréer, se retire du ruedo pour poursuivre ses études d'ophtalmologie. Il devient spécialiste et dirige une affaire de produits pharmaceutiques.
Après une carrière honnête, il ressentira toujours le besoin d'affronter les taureaux qui ont fait de lui un handicapé, mais cela se révèle impossible. Homme d'honneur, très apprécié du milieu taurin, il laisse le souvenir d'un torero classique, puriste et profond, dont le courage fait encore référence aujourd'hui[2].
Bibliographie
Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN2-221-09246-5)