Lucien Mangini est né le à Lyon[1]. Il est le fils ainé de Lazare Mangini, entrepreneur de travaux publics qui travailla pour les frères Seguin, nomment Marc Seguin, et Louise Rolland[2]. Il est le frère aîné de Félix Mangini.
Ingénieur diplômé de l'école Centrale, il est propriétaire d'usines à la Buire et président de la compagnie des chemins de fer de Lyon aux Dombes.
Conseiller général en 1866, il est élu député du Rhône le et siège au centre gauche, votant l'adresse des 116. En 1871, il est réélu représentant du Rhône et siège à gauche, participant surtout aux débats relatifs aux travaux publics. Il est sénateur du Rhône de 1876 à 1882, ne s'inscrivant à aucun groupe, mais votant en général avec la gauche.
Il meurt le dans son château sur la commune des Halles[1].
↑Michel Vaissier, Un explorateur en Asie centrale : cahiers du photographe et botaniste de la mission Chaffanjon, Éditions Cheminements, , 169 p. (ISBN2844780369 et 9782844780362, lire en ligne), « Lucien Mangini industriel et philanthrope, initiateur de la mission », p. 19
↑Bulletin des lois de la République Française, vol. 24, Paris, Imprimerie Nationale, coll. « Bulletin des lois », (lire en ligne), chap. 1071 (« Partie supplémentaire »), p. 661-672.
Bernadette Angleraud et Catherine Pelissier, Les Dynasties lyonnaises : des Morin-Pons aux Mérieux : du XIXe siècle à nos jours, Paris, Perrin, , 830 p. (ISBN2-262-01196-6), p. 408-409
Frédéric Dumarest, L'Œuvre lyonnaise des tuberculeux indigents et le sanatorium Félix Mangini à Hauteville, résultats médicaux et sociaux après cinq années de fonctionnement : Communication au Congrès international de la tuberculose, Paris, A. Rey, , 13 p.
Laurence Duran-Jaillard, Les Voies des Mangini. Entrepreneurs et humanistes lyonnais, Lyon, Libel, 2018.