Elle fut directrice de la publication de Scène et monde (« périodique illustré, publie des comédies, contes et poèmes tous les mois ») de 1939 à 1944[5].
Le miroir magique : sur des thèmes chinois, vingt-six poèmes, illustré de lettrines par Wang Chao Ki, gravées par Raoul Serres, Cent femmes amies des livres, 1932
Tunisiennes, Denoël, 1937 ; réédition L'Harmattan, présentation de Denise Brahimi avec la collaboration de Besma Kamoun-Nouaïri et Roger Little, 2015[11]
Eve et Lucie Paul-Margueritte, Deux frères, deux sœurs, deux époques littéraires, 1951, 258 p.
En Algérie : enquêtes et souvenirs, huit reproductions d'après Lucien Martial, préface de Jérôme et Jean Tharaud, Impr. de J. Peyronnet, 1948[12] ; réédition L'Harmattan, présentation de Denise Brahimi avec la collaboration de Besma Kamoun-Nouaïri et Roger Little, 2015
Bram Stoker, Dracula, l'homme de la nuit, traduit de l'anglais par Ève et Lucie Paul-Margueritte, illustrations de Pierre Falké, l'Édition française illustrée, 1920[13]
A jolie fille, joli garçon. Le Procès des épingles d'or. Miroir de beauté. Les Amours de Mme Fleur, adapté des Kin-kou-ki-kouan, E. Flammarion, sd (1922)
W. R. H. Trowbridge, Sept belles pécheresses - Duchesse de Chateauroux-Duchesse de Kendal-Catherine II de Russie-Duchesse de Kingston-Comtesse de Lamotte-Duchesse de Polignac-Lola Montes, traduction de Ève et Lucie Paul-Margueritte, Jules Tallandier, 1913[14]
Meng li Lo, La Folle d'amour, confession d'une chinoise du XVIIIe siècle, adapté par Lucie Paul-Margueritte, illustré par Wang Chao Ki, Édition du Siao, 1949[note 2]
Le Lama rouge, et autres contes, traduction par Tcheng-Loh et Lucie Paul-Margueritte de 60 récits du Yuewei caotang biji(zh) (閱微草堂筆記) de Ji Yun (紀昀), Éditions de l'Abeille d'or, 1923
Ts'ing Ngai ou Les plaisirs contrariés : conte chinois ancien adapté des Kin-kou-ki-kouan par Lucie Paul-Margueritte, illustré de seize peintures sur soie de Ouang Chao Ki[16], 1927 ; réédition Éd. You-Feng, 2005
Amour filial, légendes chinoises : les vingt-quatre exemples de piété filiale, adaptation française de Er shi si xiao(zh) par Lucie Paul-Margueritte, peintures sur soie de Wang Chao-ki, SIAO, 1929 ; réédition Éd. You-feng, 2005[17]
Chants berbères du Maroc, adaptés par Lucie Paul-Margueritte, Berger-Levrault, 1935
Articles
« Une audience de la reine Marie de Roumanie », Le Gaulois, , p. 1-2 lire en ligne sur Gallica
Sylvette ou Sylvie ?, comédie en un acte avec danses, création Théâtre Comœdia, 1932[20]
Critiques
« Mlle Lucie Paul-Margueritte nous donne, dans la petite collection des « Scripta brevia », des Paillettes qui ne manquent ni d'éclat ni de grâce. Cette jeune fille, qui porte dignement un très beau nom littéraire, s'est amusée à réunir ses pensées, ses réflexions, ses remarques ; elles sont assez mélancoliques ces pensées, d'un scepticisme, d'un désenchantement qui étonnent un peu chez une jeune fille, et je veux croire que Mlle Lucie Paul-Margueritte n'est pas tout à fait sincère lorsqu'elle nous définit par exemple : “le désir : une désillusion future”. »[21]
« Mme Lucie Paul Margueritte a tracé, dans La jeune fille mal élevée, un portrait malicieux et exact de la jeune fille libérée (...)attachante. Le maître du roman contemporain M. Paul Bourget, a reconnu des premiers l'importance de cette œuvre. […] Un pareil patronage a placé Mme Lucie Paul-Margueritte au premier rang des écrivains féminins d'aujourd'hui. »[22]
« Lucie Paul Margueritte, petite-fille du général de la conquête, Margueritte fait un voyage en Algérie, de Tlemcen à Constantine et d’Alger à Biskra et Laghouat où est né Paul Margueritte, son père, en passant par Bou Saada... durant l’année 1938. Elle raconte ce périple instructif pour elle, ses lecteurs de l’époque et les lecteurs d’aujourd’hui, dans un livre publié en 1948 « En Algérie, Enquêtes et Souvenirs ». Lucie Paul-Margueritte s’intéresse particulièrement à l’éducation et à l’instruction des jeunes filles musulmanes qu’elle rencontre dans les écoles de filles indigènes à travers le pays et les ouvroirs des religieuses. »[23]
Nadia Mamelouk, Anxiety in the Border Zone : Transgressing Boundaries in Leïla: revue illustrée de la femme (Tunis, 1936-1940) and in Leïla: hebdomadaire tunisien indépendant (Tunis, 1940-1941), Charlottesville, University of Virginia, coll. « French language and literature »,
↑Lucie Paul-Margueritte écrit dans « Au lecteur » : « L'œuvre que voici est interdite en Chine. Par un de nos représentants, nous avons pu nous procurer ce texte que les chinois érudits font parfois imprimer clandestinement, et dans un très petit format, afin de pouvoir le dissimuler aisément. L'exemplaire qui me parvint n'était guère plus grand qu'un carnet de papier à cigarettes. Un agent des mœurs l'avait cueilli, me dit-on, dans le revers de manche d'un mandarin lettré. Cette œuvre était signée d'un pseudonyme, tel que « L'oiseau du lac », ou tout autre nom de fantaisie, et le style, très classique, était d'un bon auteur. J'ai réalisé la traduction de la « Folle d'Amour » avec le grand érudit qui avait déjà collaboré à la version française de T'sing-ngai ou « Les Plaisirs contrariés » puis d'« Amour Filial », « Les 24 exemples de piété filiale », imprimé en deux textes et que couronna l'Académie Française. Ensuite parut « Le Miroir Magique », édité par les « Cent Femmes Amies des Livres » et illustré par le même artiste. M. Wang Chao Ki a bien voulu, avec beaucoup de tact, illustrer cette œuvre, mais il ne le fit pas volontiers, redoutant d'attirer sur sa tête la colère du Bouddha. Que Bouddha nous pardonne le livrer à quelques amis bibliophiles ce document. »
↑Lucie Paul-Margueritte y évoque le bagne de Porto Farina. »
↑« On voudra voir dans le dénouement une apologie de l'union libre. Mais Mme L. Paul-Margueritte ne tire pas une morale d'une affabulation ; elle s'est contentée d'observer avec finesse des caractères de notre temps et de montrer l'illogisme d'une éducation des jeunes filles à la fois trop moderne et traditionnelle », Alice Berthet, La Française : organe du conseil national des femmes françaises, 16 décembre 1922, p. 3 [lire en ligne]
↑« Le petit récit que Mme Lucie Paul-Margueritte intitule La Lanterne chinoise (Baudinière) est parfait dans son ambition réduite de montrer une épouse chinoise trompant un mari tyran, à la mode de France. », John Charpentier, Mercure de France, 1er juillet 1933, p. 171 lire en ligne sur Gallica
↑Quatrième de couverture, « Pendant l'hiver 1936, l'auteure de ce reportage noue des amitiés parmi les Tunisiennes qui lui demandent de plaider la cause de leur émancipation ; celle-ci en revanche est contestée dans son principe même par la plupart des hommes de leur pays. Lucie Paul-Margueritte a le courage de ses opinions : “Mon opinion est que l'évolution de la Tunisienne se fera et, tout au fond de vous-même, vous la voulez tout en la redoutant. Cette évolution se poursuivra en dépit des nationalistes et des traditionalistes.” »